Devenir un homme et sauver sa patrie (PV Commandeur Havoc)

Plusieurs jours que Mulan était partie avec ses compagnons de voyage qu'étaient son fidèle destrier Khan et son gardien  Mushu dont elle avait compris son  existence lors d'une nuit sur la route en ayant besoin d'allumer un feu et qu'il avait dû s'en charger , en le prenant pour un lézard à première vue.

Le trio arriva au campement militaire qui était en pleine plaine avec des murailles en bois faites sommairement avec une grand porte pour les protéger un peu mais logeant aussi dans des tentes individuels ou communautaires, la saison était  l'automne et non loin de l'hiver qui approchait à grand pas. Evidemment, Mushu ne se montrait pas à l'escouade et il était plutôt discret en vue de sa taille et Mulan s'était entraînée à agir comme un garçon même si son cheval s'était moqué d'elle à plusieurs reprises quand elle ratait ses tentatives.

La jeune femme s'entraînaient lourdement et devait se faire respecter mais aussi se faire valoir comme étant un homme sans trahir sa vraie identité en prenant le nom de Hua Fang  et elle changea sa voix pour la rendre plus masculine mais aussi n'ayant pas eut le choix de se travestir depuis le début.

Le temps passait et Mulan se fit un chemin parmi les soldats, réussissant les missions de sauvetages ou se battre contre des bandits ou autres êtres infâmes, ces compagnons d'armes avaient finis par la respecter sans avoir que c'était une femme, si jamais elle se faisait griller, c'était la mort et en plus ce groupe servait de chairs à canons contre les différents conflits et groupes ennemies au sein de Doma.

Kharza:

Doma, quel bled pourri... Kharza n'y voyait qu'une chose : les nombreuses raisons qu'avait Havoc de détester ce territoire. Le machisme ambiant qui lui tapait sur le système, les classes sociales basses écrasées par les plus élevées...

"Tout ce pays pue..." Songea-t-elle en consultant sa carte. Le camp militaire qui était son objectif était proche. Une plaine bien dégagée, mais bien sûr, autant peindre une énorme cible autour, tant qu'à y être.

Lorsqu'elle s'approcha des portes, les deux sentinelles en postes ne purent s'empêcher de déglutir. Ils faisaient pâle figure à côté de cette colosse de 2m14 à la musculature de démon.

"Qu'est-ce que tu veux, femme ?" Lui demanda un des deux hommes, mal assuré. "C'est un camp militaire ici, tu n'a rien à faire là.
-Un camp militaire, ben voyons... Plutôt un poulailler ou une cible d'entraînement pour artillerie. 
-Tiens ta langue !" S'exclama l'autre en brandissant sa lance. "Ou je... !"

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase car la Baran le saisit par la gorge et le souleva du sol d'une seule main, sous le regard médusé de son camarade.

"Au lieu de dire des conneries, va me chercher Yun Xuan."

Avant de pouvoir répondre, le soldat fut projeté contre les portes, ouvrant celles-ci à la volée et roulant sur plusieurs mètres.

"ET QUE CA SAUTE !"

La voix tonitruante de cette monstruosité (ainsi que sa force assez démentielle) furent des arguments suffisants pour que le conscrit s'exécute. Il courut vers un feu de camp autour duquel plusieurs hommes étaient assis. Contournant Hua "Fang", le garde s'adressa à un autre.

"Xuan. Y a une... une ogresse qui te réclame à la porte.
-Laisse-moi deviner. Très grande, cheveux bleus, yeux verts ?
-Comment tu le sais ?" Demanda le garde, médusé par l'attitude flegmatique de son camarade devant une situation aussi terrifiante.
"On se connaît. Bouge pas, j'y vais..."

Tandis que le soldat nommément demandé s'éloignait en direction de la porte, le garde encore sous le choc s'adressa en aparté à ses camarades.

"S'il s'est mis avec un monstre pareil, je donne pas cher de sa longévité. Cette... chose pourrait soulever un boeuf ! Y en a qui sont vraiment aveugles quand il s'agit de se trouver une femme.
-Une ogresse, en plus... Elle doit être moche à dormir dehors." Ricana un autre soldat.
"Oh ben... a ce niveau-là, pas tellement. Mais les muscles, sur une femme, c'est pas beau. Hein ? T'en pense quoi, Fang ?"

Du côté de Kharza, celle-ci s'adressa au dénommé Yun Xuan.

"Ta mère te fait savoir que la récolte a été bonne cette année.
-Puisse les dieux lui accorder la même grâce l'année prochaine." Répondit le soldat à ce qui était en fait une phrase codée, tout en sortant un papier roulé de son barda pour le tendre à la Baran. "Faites-lui part de mes meilleurs voeux.
-T'inquiète, c'est prévu." Répondit-elle en récupérant la lettre.

Les deux interlocuteurs échangèrent un regard et un salut de la tête avant de se séparer, mais c'est à ce moment-là que le capitaine du camp interpela Kharza, allant se planter devant elle.

"Tu a des comptes à me rendre, femme. J'interdis à quiconque de semer le trouble dans mon camp !"

Son assurance dura à peu près quatre secondes, avant que la pseudo-oni ne lui administre un retentissant coup de genou entre les jambes, causant un "Oooooh" de douleur psycho-sommative à tous les hommes spectateurs de la scène et forçant l'officier à tomber au sol, les mains pressées sur sa virilité malmenée (au sens propre comme au figuré).

"Pas le temps pour ça. J'ai une bande de maraudeurs dans les bois au Nord à éliminer pour le dîner. A moins que ta clique de cafards soit capable de me devancer en essayant de faire son foutu boulot ? Mais j'en doute."

Et avec un rire teinté de mépris, elle s'éloigna. "J'ai pas de comptes à rendre aux lavettes. Allez, à bon entendeur, salaud."

L'officier fulminait. Cette humiliation n'allait vraiment, mais alors vraiment PAS passer du tout. Et en plus, elle avait le culot de lui lancer un défi ! Comme si... comme si une femme pouvait se montrer plus efficace qu'un bataillon de soldats ! Mais allait-il le relever, ce défi ?

Hua Fang était avec ses amis autour d'un feu quand une oni chercha l'un d'eux et ne semblait pas commode, la jeune femme n'avait jamais vu de femme aussi grande et costaude. Elle faisait pâle figure à côté mais elle ne se démontait pas car les muscles ne faisaient pas tout, l'esprit était primordiale selon elle mais aussi l'intelligence.

« Euh.. Les muscles ne font pas tout, je dirai, il faut avoir de l'esprit mais aussi de l'intelligence... »

Évidemment, les gars se moquèrent de sa réponse car ça ne suffisait pas pour une femme, selon eux car chacun voyait celle-ci d'une différente manière mais souvent obéissante et non brusque comme cette oni...

Mulan  était gênée et n'osait rien dire mais en entendant une bande de maraudeurs qui sévissaient dans le coin, la jeune femme voulait accompagnée Kharza mais sans l'accord de son supérieur, elle ne pouvait bouger, on n'avait pas encore découvert qu'elle n'était pas un homme sous cette armure et ses cheveux attachés.

Le capitaine était étalé de son long au sol semblant être ko, un petit instant, Mulan avait ses mains devant la bouche en voyant qu'il ne fallait pas chercher cette Oni mais s'approcha de son capitaine pour s'assurer qu'il allait bien.

« Tout... tout va bien, capitaine ?»

«Oui...je..m'en remettrai»

Cinq minute plus tard, il se releva  et Mulan avait de la chance d'être une femme à ce niveau même si ils l'ignoraient tous.

Le capitaine ne pouvait laisser cet affront et il ne voulait pas perdre la face contre Kharza, il en allait de sa fierté mais aussi de sa dignité.

« Je pense que vous êtes prêts, surtout toi Hua Fang , tu as été remarquable pendant les entraînements au grand étonnement de tous, allons  appréhender ces maraudeurs de ce pas.»


Tout les soldats se préparèrent et Mulan monta sur son cheval avec Mushu cachait dans son sac qui veillait sur elle.

Ils suivaient. L'officier vexé avait relevé le défi. C'est ce que pensa Kharza en ricanant, assise sur un rocher un peu plus loin. Alors que la petite colonne de soldats s'approchait, elle les apostropha avec un ton narquois.

"J'ai failli attendre ! Sur le temps qu'il vous faut pour vous rassembler, moi je fais deux cent développés-couchés avec une barre de 150 kilos ! Allez, on se magne ! Prenez-en de la graine !"

Elle se releva alors et chargea en bandoulière son énorme mitrailleuse avant de partir au pas de course, prenant une bonne avance plutôt rapidement. Elle s'arrèta à quelques distances, attendant qu'ils soient de nouveau à portée de voix pour leur lancer de nouvelles provocations.

"Bon alors ? Ca marche ou ça se traîne ? Et ça ose dire que les femmes peuvent pas être soldat ! Des comme vous, j'en bouffe douze au p'tit déjeuner !"

Plus loin encore, après les avoir à nouveau distancés, elle les attendait en haut d'un gros rocher, son arme démesurée (du moins, pour les standards d'un humain) posée sur l'épaule.

"Dites, les loufias. J'veux pas dire mais y a d'avantage d'énergie dans mes rations. Ca fait pas partie de votre entraînement de mettre un pied devant l'autre ?"

Et une fois de plus, elle repris de l'avance en reprenant sa course, bien contente de ses railleries qui, si ça ne les faisait pas réfléchir, devaient au moins les couvrir de honte. Certes elle ne pensais pas à refaire leur mentalité, mais ça leur mettait quelques bonnes baffes dans la figure d'être ainsi surclassés par une femme.

"Hé, Xuan... tu l'a trouvée ou, cette emmerdeuse ?" Demanda un des soldats à celui qu'elle avais fait mander à son arrivée. "Ca peut pas être supportable, une qui caquette autant...
-Le problème, c'est que pour lui rabattre le caquet, même dix hommes n'y suffisent pas. Elle est trop forte... Y en a pas un ici qui pourrais la défier.
-Tu te fiche de moi, là ? Ce n'est qu'une femme !
-Une femme capable d'enfoncer un mur de briques en courant au travers. Je l'ai vue faire... Attends qu'on les trouve, les maraudeurs. Si ça se trouve, ils seront déjà tous morts à notre arrivée.
-Pas possible ! On va la devancer et lui montrer ce qu'on vaut ! Hein Fang ? Toi tout seul tu pourrais la remettre à sa place, cette brailleuse ! D'ailleurs, hé, Xuan... J'espère que ça te dérange pas de partager. Je m'offrirais bien un peu de réconfort après la bagarre avec elle, histoire d'utiliser sa grande bouche à meilleur escient.
-T'est lourd Bao, on dirait que tu pense qu'à ça."

Ledit Bao se perdit dans un rire quelque peu gras avant que la colonne ne s'arrête en trouvant deux cadavres. des sentinelles maraudeurs, vu leurs emplacements et leurs équipements, mais vu leur position et leurs airs de surprise figés, ils semblaient ne même pas savoir ce qui les avait tué.

"Égorgés... très proprement." Constata un soldat qui était allé les examiner, au cas ou ce soit un piège. "Du travail de professionnel. Un assassin de métier aurait difficilement fait mieux.
-Elle triche. Elle emploie des mercenaires sans honneurs pour faire le travail à sa place." Ricana le capitaine. "Je savais qu'elle ne faisait pas le poids contre...
-Capitaine !" S'écria un des hommes en signalant du doigt un autre maraudeur arrivait, sans doute pour relever ses camarades.

En les apercevant, il voulut donner l'alerte, mais fut pris par surprise quand la pseudo-Oni sortis sans un bruit de la végétation juste derrière lui pour plaquer une main sur la bouche de l'homme tout en faisant glisser la lame d'un large couteau de combat sur sa gorge, elle-même affichant un sourire sadique et moqueur. Et lorsqu'il eut fait ses dernier soubresauts, elle jeta le corps dans les hautes-herbes avant de s'y redissimuler elle-même.

"Xuan... Ou tu l'a trouvée, cette démone ?" Balbutia un des soldats, terrifié de voir avec quelle facilité cette énorme femme pouvait passer inaperçu pour éliminer un homme sans efforts.
-Crois-moi... Tu veux pas savoir."

Le capitaine lui-même en avais pris un coup dans son assurance, mais s'assura de le dissimuler pour montrer l'exemple.

"Allons, du cran, soldats ! Trouvons ce camp et montrons à tous ici qui sont les meilleurs !"

Huan donna un coup sur la tête de Bao car ce n'était pas de la viande, non mais un peu de sérieux, sinon c'est comme ça qu'ils risquaient d'essuyer des pertes.

« Un peu de sérieux, Bao, on n'est pas là pour draguer ou se faire des femmes mais pour défendre notre pays et ne pas mourir bêtement car on aurait fait les jolies cœurs. Je ne sais pas faut voir, ma force n'est pas illimité non plus mais je peux peut être essayer de la rattraper, sauf gardez mon cheval, je ne voudrai pas qu'il lui arrive quelque chose pendant qu'on appréhende les maraudeurs. »

Sans prévenir,  Huan s'échauffa rapidement et courut assez vite qu'elle réussit à rattraper l'Oni, alors que les autres peinaient derrière.

En chemin, Huan vit les cadavres avant ses collègues qui la rejoignit quelques minutes plus tard en les trouvant bien lent aussi et ils avaient été  égorgés proprement. La jeune femme laissa le soin à un spécialiste pour diagnostiquer la mort, avant que l'Oni refasse son apparition pour égorger un autre maraudeur.  Fang, fut à peine surprise car elle s'y attendait quelque part car elle y croyait en la force de cette femme car elle pouvait être plus fort qu'un homme voir plus.

Il ne faillait pas juger sur le sexe de la personne car les femmes pouvaient se montrer surprenante comme Huan Mulan qui  dissimulait son identité et que personne n'avait su qui elle était vraiment sous son armure mais aussi parlant avec une voix grave au lieu de la vraie pour ne pas se faire démasquer car il en allait de sa propre vie.
Le Capitaine encouragea ses troupes qui commençaient à perdre pied en voyant à quelle facilité l'Oni tué ses ennemie et Huan semblait la seule à avoir garder sa motivation en étant même la première à participer activement aux recherches du camp des maraudeurs.

Lorsque la troupe arriva en vue du camp des maraudeurs, c'était relativement calme. En tout cas, aucun affrontement n'avait éclaté dedans, mais ils semblaient nerveux, sûrement à cause de l'absence de nouvelles de leurs sentinelles. Et puisqu'ils étaient sur leurs gardes, la troupe fut vite repérée et l'alerte donnée à grands cris.

"Je le savais ! Nous sommes bel et bien les premiers sur place !" S'exclama le capitaine en sortant son revolver de son étui. "En avant, soldats ! Montrez à cette racaille ce que valent les guerriers de Doma !"

Le coup typique du "partez devant, je me cache derrière vous". Mais pour lui, c'était normal. c'était un officier et eux, de la piétaille. Il songeait déjà aux honneurs qu'il allait récolter grâce à cette victoire, dont il ne manquerait pas de s'attribuer tout le mérite, lorsqu'en balayant le camp du regard, il remarqua la présence d'un maraudeur perché sur un rocher, à l'autre bout du camp, équipé d'un modèle obsolète d'arquebuse. Vieillot, mais tout de même capable de tuer, si tant est que la balle atteint sa cible.

L'inquiétude fut cependant de courte durée quand il remarqua, juste derrière, cette maudite ogresse qui se faufilait derrière le tireur, hache de survie à la main. Il n'avait rien à craindre... sauf que cette démone retint son geste, laissant au maraudeur le temps d'ajuster l'officier et de tirer. Bien que manquant de précision, le tir atteint néanmoins sa cible au niveau de l'épaule droite et l'officier chuta en arrière, son arme lui échappant des mains. Ce n'est qu'à ce moment là que Kharza sépara la tête des épaules du tireur d'un violent coup de tomahawk avant de sauter de son perchoir sur un autre maraudeur, armé d'une lance.

Le coup brutal porté à travers l'épaule traversa jusqu'au coeur et tua net le brigand. A proximité, un des chefs de la bande pointa un genre de pistolet de poche à quatre canons sur elle et les vida dans sa direction. Mais la baran utilisa le corps de sa dernière cible comme bouclier avant d'empoigner la lance de ce dernier pour la projeter sur le tireur qui fut empalé net. Elle avait désormais attiré l'attention de plusieurs autres maraudeurs qui s'appétaient à la combattre pour mais l'un d'entre eux, un colosse de presque 2 mètres tout en muscles, les arrêta d'un geste tout en dégainant un large sabre à lame courbe.

"Occupez-vous des soldats. Je me charge de celle-là." Ordonna-t-il au reste qui s'en alla rejoindre l'affrontement contre les Domiens.
"Un combat singulier, alors ? Ca me va."

Kharza attrapa sur un râtelier proche un autre sabre, de type Dao, et se mit en position face à son adversaire.

"Fais le pire de ce que tu peux, j'ai appris à me battre.
-Tu a intérêt. Je veux un combat intéressant."

L'engagement débuta tandis que les Domiens affrontaient le reste de la bande. Les deux adversaires avaient de bonnes connaissances en matière de combat et aucun ne prenait l'ascendant, ce qui semblait convenir à tous les deux, que le combat en lui-même semblait régaler plus que la possibilité de victoire ou de défaite.

Le capitaine fut blessé à l'épaule par un tir des maraudeurs en ayant prit trop confiance envers la oni qui avait fait exprès de le laisser viser comme pour lui donner une bonne leçon en lui montrant qu'il ne fallait jamais baisser sa garde.

Les soldats mirent leur capitaine en sécurité avant que le reste des ennemis viennent à leur rencontre et Mulan venait d'en descendre deux avec son arc sans même les avoir abordé au corps à corps en étant très rapide mais aussi sur le qui-vive contrairement aux autres bleus qui constituer les rangs.

La jeune femme sous un déguisement d'homme était prête à aller dans la mêler pour protéger ses frères d'armes.

Le bouhaha des combats résonnait maintenant dans tous le camp, des morts et des blessés déjà tombés ici ou là. Et non loin des des soldats Domiens affrontant les maraudeurs, le duel entre une oni et le colosse qui commandait aux brigands était tout aussi brutal. Les échanges de lames s'enchaînaient très rapidement et chaque claquement des deux tranchants résonnaient avec fureur, chacun mettant une force démentielle dans ses coups. Mais quelque chose clochait... Là ou le chef maraudeur trouvait le plaisir d'avoir un adversaire à sa hauteur, il en était néanmoins concentré sur le combat, alors que la Baran... elle souriait narquoisement en permanence. Ce combat ne semblait être qu'un jeu du chat et de la souris pour elle. Et ça ne faisait que l'énerver.

"Je gommerais ce sourire de ton visage, cornue ! Et tu regrettera de m'avoir jamais rencontré !
-Tu veux rire ? Je m'amuse comme une folle !"

C'en était trop. Ces provocations avaient usé sa patience, qui n'était déjà pas fameuse. Lors d'un nouvel échange de lames, il bloqua la sienne et tenta de la frapper de sa main libre... mais son poing fut intercepté dans une prise aussi dure que celle d'un étau et stoppé net.

"On passe au niveau supérieur, alors ?" Ricanna l'Oni avant que son sourire ne prenne une forme beaucoup plus sadique. "D'accord !"

D'un retentissant coup de boule, elle renvoya le colosse en arrière, à moitié sonné, tout en tenant toujours sa main gauche, qu'elle retourna dans son dos, en prise de soumission. En passant son autre bras autour du cou du chef maraudeur, elle commença également à l'étrangler, rattrapant sa main bloquée dans son dos du même bras. Il était paralysé et sous son contrôle alors qu'elle sortait sa hache de survie de sa ceinture.

"Tu sais combien de façons il existe de faire hurler un homme de douleur ?" Commença-t-elle en faisant glisser le plat du tranchant de son arme sur sa joue, le ton de sa voix devenant glaçant. "Moi, non, mais j'en connaît une bonne trentaine. Quand on cisaille patiemment les nerfs sans les trancher, la douleur s'accumule jusqu'à des sommets inimaginables. A ce moment-là, même le plus endurant des hommes peux crier comme une fillette. Fort heureusement pour toi..."

D'un geste aussi soudain que brutal, elle lâcha le bras du colosse pour lui saisir le menton et lui brisa la nuque dans un craquement aussi sonore que répugnant qui se fit entendre même au-dessus du fracas du champ de bataille.

"... j'ai pas le temps pour ces joyeusetés."

Le bruit sinistre avait tellement surpris les belligérants que tous avaient marqué un temps d'arrêt pour voir d'où ça venait. Et en voyant leur chef mort, dominé par cette géante qui menaçait de les attaquer dans le dos, ce qui restait des maraudeurs préféra rendre les armes. Les domiens n'eurent plus qu'à les désarmer et les rassembler pour les faire prisonnier et s'occuper de leurs blessés. Bao, aidé par Xuan à se relever après avoir été blessé au flanc, tourna un regard terrifié vers Kharza.

"Xuan... Réponds-moi franchement... C'est QUI, cette... démone ?
-Je sais juste qu'elle s'appelle Kharza et qu'elle fait partie d'un groupe d'élite qui-...
-Hey ! Toi, là-bas !"

Coupé dans sa phrase, Xuan se tourna, comme tous les autres soldats, vers l'Oni qui pointait tu doigt "Fang" avec autorité.

"Je t'ai gardé à l'oeil. Tu sais te battre, alors tu m'accompagne. On va faire un tour du périmètre et s'assurer qu'y ait pas de sentinelle oubliée ou de planqué dans le coin. Et t'avise pas de discuter, ton officier est hors du coup. Alors remue-toi !"


Sa voix grondait comme un coup de tonnerre. Et elle n'avait pas l'air de considérer "non" comme une réponse valable. Plusieurs Domiens adressèrent des regards inquiets vers "Fang", certains lui adressant un signe se voulant encourageant ou lui souhaitant bonne chance ou bon courage...

Le chef des maraudeurs vaincu par l'oni fit rendre ses hommes qui se firent prisonniers. Huan ne s'attendait pas à être interpellée par la cornue  et ne refusa pas en demandant qu'on garde sa monture.

«Veillez sur Khan en mon absence , je ne pense pas en avoir besoin où nous allons. »

Dit-elle d'une voix ferme avec sa voix masculine pour ne pas trahir qu'elle était une femme sous  cette armure mais aussi ce casque même si avec ses cheveux court, on ne pouvait le remarquer.


La  soldate chevronnée et plutôt douée, suivit du coup Kharza pour s'assurer que la zone n'était plus surveillée par leurs ennemis.

Mushu son gardien s'était glissé dans son armure sans que les autres le remarque car il n'était pas rassuré de la savoir seule avec cette oni.

Lorsque la Baran fut sure que "Fang" la suivait, elle arracha une lance à un râtelier proche et entama sa patrouille, sondant la végétation alentour avec la pointe pour en déloger d'éventuels ennemis cachés.

"Ouvre bien l'oeil, petit. Des fois, c'est de vrais vicelards, ces gars-là... Ca se planque jusqu'au dernier moment, puis sa bondit pour t'attaquer dans le dos comme un fauve au rabais."

Fort heureusement, aucun traînard ne semblait caché dans les environs. Et après s'être suffisamment éloignée du camp, Kharza jeta un coup d'oeil circulaire aux alentours pour s'assurer qu''ils" étaient seuls.

"T'est pas ce que tu prétends être, pas vrais ?" Finit-elle par affirmer avec un sourire mi-triomphant mi-carnassier. "Les hanches un peu larges, les épaules resserrées, la voix un peu forcée... sans parler d'un certain inconfort à porter cette cuirasse, hmmm ?"

Le geste qu'elle fit pour désigner sa propre poitrine finit d'achever le tableau : elle avait percé la couverture.

"Oh, pas de panique, j'ai pas l'intention de vendre la mèche à cette bande d'abrutis, même s'ils devraient clairement avoir appris des trucs aujourd'hui." Continua-t-elle en se pointant du pouce, de son air triomphant. "Une seule femme a été plus efficace qu'eux tous réunis. Si je le voulais, je l'aurais rasé toute seule, ce camp. N'empêche, je dois le reconnaître : t'a du cran pour prendre tous ces risques. Ces arriérés pourraient pas piffer la présence d'une femme dans leurs rangs... Mais je m'avoue curieuse. Qu'est-ce qui t'a poussée là-dedans ?"

Le duo s'était suffisamment éloigné du camp pour ne pas être entendu et aucun ennemis en approche. Donc kharza voulait s'entretenir avec elle et elle avait deviné que c'était une femme. Plus besoin de cacher sa vraie voix même si elle avait toujours de l’inconfort au niveau de la poitrine à cause qu'elle se l'était bandée.

« C'est vraie, je suis une femme et vous êtes la seule à l'avoir découvert, jusqu'à présent. Si, j'ai rejoint l'armée c'était pour prendre la place de mon père qui est trop vieux et malade pour se battre. Il se devait de finir sa vie avec ma mère et non mourir au combat. Les femmes sont interdites dans l'armée donc j'ai du me déguiser en homme et changer de voix en me faisant passé pour son fils en ayant juste modifié mon prénom. »

Huan prit une pause et continua son récit.

«Mon vrai nom, c'est Huan Mulan et non Huan Fang. Ils ont sollicités tout le pays en prenant un homme de chaque famille que ce soit, un fils, un père ou un mari.... On n'est pas tous des soldats au départ car parmi nous des gens étaient de simples paysans. Si, ils découvrent que je suis une femme et que je leur ai mentit, ils m’exécuteront dans tout les cas. Puis, j'aurai perdu l'honneur de ma famille donc, je ne peux plus rentrée chez moi, non plus...»

Mulan serra les poings et baissa la tête comprenant dans qu'elle merde, elle s'était foutue...

Kharza écouta silencieusement le récit de Mulan. Elle n'était pas tout à faire étrangère aux histoires de ce genre. Quand le récit fut terminé, elle cracha par terre avec amertume.

"C'est pour ca que ce pays me fait vomir. Sa politique d'arriérés pue comme une gangrène. Conscription, misogynie, sans parler de leur autocratie dictatoriale répugnante... Confidence pour confidence, je suis pas une solitaire. Je suis une élite dans une armée qui est très hostile à Doma. Mon commandeur ne demande qu'un prétexte pour frapper fort et là ou ça fait mal. Note que si une bonne bataille à l'ancienne ferait vibrer bon nombre d'entre nous, y a trop de conscrits innocents comme toi, qui ont autant leurs chefs dans le nez que nous, pour risquer ce genre d'affrontements. On repère les grosses têtes et on se positionne pour les décapiter."

Le regard de Kharza se perdit dans le lointain, alors qu'elle semblait anticiper avec envie les attaques à venir, si elles devaient avoir lieu.

"Si j'ai mon mot à dire, tu ne court aucun risque d'être exécutée, même si tu est découverte. Parce que ça nous servira de prétexte. Celles comme toi qui ont autant de courage, on respecte énormément et il y en a beaucoup parmi nous qui sont prêts à risquer une guerre pour épargner une seule vie dans ton genre au détriment d'une centaine de salopards. Et beaucoup d'anciens esclaves qui ne rateront pas une occasion d'abattre des esclavagistes, aussi..."

Se tournant à nouveau vers Mulan, la Baran fit tournoyer la lance qu'elle tenait dans sa main.

"Bref, ce que j'essaye de dire, c'est que les choses pourraient changer dans le coin, et drastiquement. Tout ce qu'il manque, c'est l'élément déclencheur. Mon seigneur de guerre a déjà fait des siennes ici et là. Il a attaqué un marché d'esclaves et fait un paquet de victimes et récidivé quelques mois plus tard en tuant un dirigeant local au milieu de sa propre ville, de jour et devant une foule entière avant de s'échapper en passant à travers la garnison comme une hache dans du beurre. T'en a peut-être entendu parler. Si c'était un gars dans une armure noire, c'est certainement Havoc. Et il était seul, alors imagine ce qu'on pourrait faire à 2000."

C'est vrai que ce monde pouvait changer et dans le bon sens en avançant, non en reculant. Mulan avait attentivement écouté Kharza jusqu'au bout et semblait prête au chemin qu'elle s'était fixée, sauvée son pays, si il était encore possible de le sauver.

« Hmm, pas faux, le monde doit changer et ne pas reculer. Une femme dans l'armée c'est encore jamais arrivée mais la plus part de mes compagnons même si ils ne savent pas ma réel identité, me font confiance donc j'ignore comment ils l'apprendront si un jour ça se sait mais aussi comment ils réagiront. Nous étions plus nombreux au début mais ce sont les plus capables qui ont été gardés et je suis leur meilleur élément pour l'instant...»

Il est vrai qu'ils l'auraient amère si ils perdaient une combattante comme Mulan et même le capitaine s'était attaché à Fang sans savoir non plus qu'il avait affaire à une femme.

La jeune femme avait besoin de respirer normalement, vu qu'elles étaient seules, elle en profita pour enlever le haut de son armure et de détacher les bandes sous son haut qui serraient sa poitrine en laissant tomber le tout par terre. Enfin, elle pouvait prendre, une bouffée d'air sans forcer et sa poitrine pouvait se soulever normalement, elle aussi.

« ah.. J'avoue que ça fait du bien, je n'en pouvais plus mais je risque de la remettre avec les bandes ou faire confiance à mon escouade ? »

Mulan s'interrogea et restait prudente malgré qu'elle n'avait plus la totalité de son armure qu'elle pouvait bien remettre sans les bandes mais on remarquera de suite que c'est une femme ou elle devait risquait le tout comme l'avait dit l'oni en lui disant qu'elle ne risquait rien ?

Sauf qu'elle avait oublié que Mushu s'était caché dans son armure et tomba comme un pauvre petit lézard.

« Aie, ça va pas de te déséquiper comme ça ? »

Ah mince, Mulan avait complètement oublié son gardien qui n'avait rien de tel en apparence et en plus il ne se montre jamais aux autres d'habitude, donc c'était un petit raté, le fait de vouloir espionner son amie qu'il devait protéger.

« Zut, bon j'imagine que je dois vous présentez mon gardien ? Il se nomme Mushu et ce n'est pas sa vraie apparence mais je pensais qu'il était resté avec Khan et non dans mon armure... »

La jeune femme montra sa confusion et que cet énergumène avait plus observé qu'agit car en même temps son amie n'avait pas encore était en danger en n'ayant pas eu besoin d'intervenir mais lui faisant aussi confiance en ses compétences.

Un air d'incrédulité presque comique figea le regard de Kharza quand l'espèce de petite saucisse parlante tomba de la cuirasse de Mulan. Et cet air s'accentua encore quand il fut expliqué que c'était le gardien de la soldate travestie. Un long moment de silence gênant passa avant que Kharza ne fasse brutalement volte-face en portant une main à sa bouche pour la couvrir et étouffer un fou-rire.

"Un gardien ?! Un gardien, ça ?!!"

Une crise de fou-rire l'empêcha de continuer. Deux bonnes minutes passèrent avant qu'elle n'arrive à formuler correctement une phrase après avoir calmé un peu ses rires intempestifs.

"Ce p'tit lézard aurait du mal à protéger un bol de riz face à une mouche ! Comment tu veux qu'il te protège ?"

Kharza s'adossa à un arbre tout en s'efforçant de calmer ses rires, à deux doigts de manquer d'oxygène.

"Uuuh, désolée, c'était plus nerveux qu'autre chose... Mais t'avouera que..." Elle se mordit l'index en retenant un dernier rire. "... qu'on aurait du mal à le prendre au sérieux, ton tout petit machin, forme réelle ou pas. Enfin, moi j'en connaît un qui..." Elle éluda ce point d'un geste dérisoire. "Enfin bref... Mon avis, c'est de pas risquer si vite de leur révéler la vérité. Les vieilles idées, ça part pas en un jour. 'Faudra peut-être que les lois changent d'abord, et les idées après, par la force des choses. Chez nous, c'est ce qui s'est passé."

Mushu regarda l'oni sévèrement car elle semblait le prendre à la rigolade.


« Oui, je suis son gardien, il y a un problème ? La taille ne fait pas tout et je ne suis pas sous ma vrai forme qui ferait fuir plus d'un ! »

Sauf qu'évidemment, ça ne calma pas le fou rire car elle ne le prenait toujours pas au sérieux et il poussa un long soupire de consternation. Il attendit que Kharza se calme et la laissa parler.

La réflexion de petite lézard se fit sentir et Mushu ne put s'empêcher de répliquer.


« Dragon ! Dragon, y a pas d’lézard, nous ne parlons pas la même langue ! »

Il sortit sa mini langue de dragon et siffla avec celle-ci pour montrer que le son était différent.

Mulan se tourna vers son ami et il est vrai qu'il n'avait pas l'allure d'un gardien prêt à la protéger mais pourtant elle lui faisait confiance car il la soutenait depuis qu'elle s'était travestit pour rejoindre l'armée et passer incognito au sein de ses collègues.

« Il est vrai que ça carrure en ferait douter plus d'un mais j'ai confiance en lui et il me soutient depuis le début à sa manière donc pour moi, c'est comme mon meilleur ami à défaut de le voir comme gardien mais je ne le juge pas sans connaître ses capacités, je sais qu'il saura me protéger en temps voulu et qu'il pourra m'étonner ! »

Mushu était touchée par les propos de sa protégée même si elle avait encore du mal à le considérer comme gardien mais ça viendra et il saura la défendre si jamais celle-ci est en danger car pour le moment, ce n'est pas vraiment le cas.


« Merci, je saurai te montrer, le jour venu que je suis réellement ton gardien et que rien ne t’arriveras, je t'en fais la promesse. »

Pour y montrer plus d'ampleur à ses dires, il demanda à Mulan de s'agenouiller et de lui tendre son petit doigt, il donna le sien et le serra comme pour consolider cette promesse qui devait être mignonne ou ridicule à regarder, ça dépendra de comment Kharza le prenait, ce genre de scène.

Après cela, il était tant de rentrer au campement après cette longue discussion et que l'oni était désormais au courant de son secret. Évidemment, Mulan devait rester travesti en remettant ses bandages pour serrer sa poitrine et y remettre son armure par dessus car les hommes n'étaient pas encore prêts à avoir une femme dans leur rang malgré qu'elle rivalisait autant qu'eux voir plus et qu'il faudra que les lois changent à ce sujet. Au moins, d'où venait Kharza ça devait être mieux qu'ici car au moins les femmes guerrières étaient acceptées sans avoir à se cacher mais elle ne pouvait abandonner son pays au mains de l'ennemi car elle en avait fait la promesse à son père dont elle avait prit la place.

« Merci pour ton conseil, je saurai me montrer discrète comme toujours au sujet que je sois une femme et j'amènerai la victoire à mon peuple en mettant fin à cette guerre. »

La jeune femme s'inclina et lui sourit.

« J'espère que nos chemins se croiseront à nouveau ? »

Mulan n'était pas certaine de la revoir vu leur chemin différent mais si ça se faisait, elle en serait heureuse car elle la considérait comme une amie même si elles se connaissaient depuis peu, les liens s'étaient tout de même créaient en elles.

Non loin de la montagne enneigée, qui était à plusieurs lieux d'ici, une bataille fit rage et fut très sanglante. Le General Li périt de la main de leurs ennemis avec ses hommes et leur campement est totalement détruit...

Kharza resta sceptique. Cette petite saucisse n'avait rien de crédible... Mais encore une fois, doit-on se fier aux apparences ?

"Ouais, si tu le dis. Moi, en matière de gardien, je préfère me fier à l'arme que j'ai en main."

Le moment était néanmoins venu de se séparer. Mulan devait retourner à son régiment et Kharza avait un rapport à délivrer, mais ça elle le gardait pour elle. Mieux valait ne rien à dire, parce qu'une information a trop vite fait de fuiter si on la laisse filtrer.

"Ouaip', y a des chances. Je risque d'être dans le coin encore quelques jours. Et puis on sait pas de quoi demain sera fait. Bonne chance, en tout cas. Et fais gaffe à toi."

Sur ces salutations, la Baran consulta rapidement une boussole et prit la route. Le point de livraison était à une certaine distance et mieux valait ne plus trop traîner. Le pays était agité de troubles, semblaient dire les nouvelles. Quoi exactement, c'était encore vague, mais le mieux à faire était d'être prêt à absolument tout. Si ça se trouve, elle serait vite déployée sur des opérations de combat... tout était possible.

Mulan lui sourit car ses seules armes étaient son arc avec ses flèches et son épée.

« Je comprends, je fais aussi confiance à mes armes mais peut être que Mushu saura nous étonner, laissons lui sa chance. »

Le temps était aux au revoir mais non aux adieux car elles se reverront sans doute car l'oni restait dans le coin encore quelques jours.

« Bonne chance à toi aussi, je serai prudente t'en fais pas et peu d'adversaires peuvent me vaincre même si je ne suis pas invulnérable et mortel. Je ne vais pas me mettre en danger inutilement, à bientôt et que tout se passe bien de ton côté également. »

La jeune femme rentra à pied au campement en ayant laissé sa monture là bas et salua sa nouvelle amie. En arrivant au campement, les nouvelles n'étaient pas bonne, le père de  Shang était mort avec ses hommes car un faucon voyageur avait livré le courrier du général Li avant de mourir.

La nuit allait tombée et Mulan en profita pour allait se laver à la rivière et Mushu avait du mal à saisir pourquoi.

« Même si je suis entourée d'hommes, je ne veux pas sentir le bouc ! »

« Ces odeurs de sueurs, de mâles et de chaussettes sales, j'adore ! »

Mulan fut dégoûtée de ses propos et continua à se laver quand les autres gars allèrent au même endroit qu'elle, la jeune femme se cacha avec une grande feuille de nénuphar et s'éclipsa en douce même si on voulait lui parler et la retenir , après que Mushu est mordu la fesse de l'un d'eux pour faire diversion qui avait causé une certaine panique dans le cour d'eau car il avait été pris pour un serpent. Heureusement, Khan n'était pas loin cette fois, Mulan qui avait rejoint la terre ferme en profitant du léger chaos et elle  se mit sur l'un de des flancs du cheval pendant que celui ci avançait pour la cacher au mieux pour que personne ne la voit nue et elle s'habilla plus loin, hors de vue.

« Je ne veux plus voir un homme nu de ma vie. »

« Non, compte pas sur moi, je ne mordrais plus une seule fesse. »

Puis, en passant vers la tente du conseiller, elle surprit avec Mushu une conversation comme quoi le General Li était mort et qu'on voulait qu'ils abandonnent la mission car personne ne pourrait les aider en pouvant tous mourir face à l'ennemi. Sauf que Mushu  avait d'autre plan en tête car il n'avait pas fait tout ça pour rien mais c'est une fois que tout le monde soit couché.

Shang sortit de la tente énervée et Mulan essaya de lui remonter le morale à sa manière.

« On va les cogner, hein ? »

Disait-elle en le cognant amicalement et elle finit par dire qu'elle avait confiance en lui .

«J'ai confiance en vous! »

Est-ce que ça lui avait donné un peu de punch à la situation ou plutôt agacé ? Elle l'ignorait car il ne montrait pas tellement ce qu'il ressentait sauf quand il était énervé.

Une fois que le commandant fut partit, Mushu se tourna vers sa protégée pour lui parlait comme un parent qui dispute sa fille.

« ça se vois que tu lui fais les yeux doux. »

Mulan reprit instinctivement sa vraie voix pour le contredire.

« N..Non ! »

Avec une voix ferme, Mushu lui dit avec autorité.

« Vas te coucher ! »

La soldate ne le contredisait pas cette fois car il commençait à se faire tard et ils avaient de la longue route à faire car Mushu était bien décidé à faire sa part pour cette guerre.

Pendant que tout le monde dormait, Mushu se glissa dans la tente du conseiller et il écrivit une lettre qui allait changé la donne pour sa protéger mais aussi ses compagnons d'armes.

Très tôt le matin, Mushu déguisa un faux humain et utilisa comme monture un Panda. Le conseiller qui avait finit son bain, l'aperçu en sortant de l'eau et prit le courrier qu'il lui tendait en y voyant que du feu comme quoi, il n'était pas si futé que ça. En se retournant, l'étrange messager avait disparu dans l'arbre. Le conseiller lu le courrier et entra précipitamment dans la tente de Shang pour le prévenir.

« C'est l'Empereur, lui même qui nous envois le courrier et que vous pouvez reprendre la bataille ! »

Evidemment, la troupe fut rapidement mise au courant et c'est dans la joie et la bonne humeur qu'ils partirent.