Carmilla Iscariot [Terminée]

Qui était Mircalla-Carmilla Iscariot, de son nom complet, avant d’être mordue ? Aucune idée, sa métamorphose de vampire à cette époque lui a provoqué une amnésie totale, et comme elle s’en fout un peu, elle n’a pas vraiment l’occasion, ni l’envi et encore moins la motivation de creuser sur ce sujet et elle vous dira que maintenant, c’est un peu tard pour y penser ! Tout ce qu’elle pourra vous dire, il s’agissait d’une fille de petite noblesse, et que son Sire, son «créateur», n’était rien d’autre que le premier vampire, autrefois un simple humain maudit pour avoir trahi et vendu son ami, un élu. En fait, même cette histoire, Carmilla s’en moque un peu, tout ce qu’elle retiendra est qu’à l’époque, si c’était pour être maudit à jamais et foulé ses terres pour l’éternité, autant qu’il le fasse avec ce qu’il estimait être sa nouvelle famille. Le cynisme de Carmilla vous résumera qu’une phrase : elle lui avait tapé dans l’œil pour être l’une de ses femmes. Ou à moins qu’il avait flashé sur le fait qu’elle jouait de l’orgue et du piano au point qu’elle en ait presque inventé ce cliché sur les vampires ? Ça lui fait pensé qu’elle ne lui avait jamais demandé...
 
Le peu de documents encore présents qui a été écrit par les ancêtres de l’Ordre des Exorcistes de l’époque vous dira que l’histoire de Carmilla rime souvent avec massacre, période de trouble, de génocide et pays tyrannique, elle vous rira au nez que le mot «tyran» n’avait pas nécessairement la même signification de nos jours mais qu’il s’agit d’à peu près le seul détail véridique car le reste, pour être poli, n’est qu’un ramassis d’ânerie. Il y avait certes des morts, des règlements de comptes, des agissement dans l’ombre à l’époque où elle a suivi son mari. Il y a même eu une époque où les Iscariot se sont retrouvé à la tête d’un Comté, d’où son vieux titre de Comtesse d’un Comté depuis maintenant longtemps oublié, avec des voisins qui regardaient cette petite nation dirigé par un clan de vampire d’un sale œil. Mais massacre gratuit et génocide ? L’histoire vu par les humains avaient tendance à s’oublier, et pour comme l’histoire est de toute façon écrite par les vainqueurs, ça n’aide pas beaucoup pour avoir LA vérité. Et comme depuis la miss a maintenant quelques trous de mémoire à force d’avoir trop dormi, vous n’aurez que passage assez flou.
 
Elle vous dira que cette époque n’était pas nécessairement sanglant, radotera  qu’un troupeau ça s’entretient, et que si les gens vivait dans la terreur, qu’il n’avait pas à se plaindre car elle estimait que sous sa régence, elle estimait que Son altruisme leur offrait au moins les besoins les plus primaires. Pour une époque où avoir son assiette pleine était un luxe, c’était normal que le troupeau serve à nourrir la bergère qu’elle était. Car oui, si Carmilla avait perdu ses souvenirs de sa première vie, le fait d’être particulièrement possessive envers ses ouailles faisaient qu’elle portait attention à leur bonheur... Si on met de côté les quelques massacres pour fêté un siècle d’existence pour elle et ses soeurs ou que l’on n’ait pas eu l’honneur d’être choisi pour une partie de chasse... La bonne époque même si tout dépends du point de vue !
 
Mais tout à une fin, au fils des siècles, il a fallu une guerre interne, la disparition du père fondateur de la branche et une guerre avec dans l’ombre, les premiers exorcistes, qui, bien plus tard, seront connu sous le nom de l’Ordre des Exorcistes pour mettre fin à cette âge d’or. Si elle ne fut pas la première à tomber, l’ironie voudra que la survie de Carmilla se joue sur un prototype de rituel d’emprisonnement qui a fonctionné pour la scellé dans un artefact, là où les Exorcistes de l’époque aurait préféré l’éliminer à l’époque en voyant en elle une candidate parfaite de cette Malice qui avait toujours exister, mais qui avait dû revoir le plan d’origine pour cause de pertes trop importante dans ce conflit. Comme la définition du temps n’est pas le même pour un vampire que pour un mortel, Carmilla décida de s’endormir. Après tout, une sieste de cent ans, ce n’était rien pour un vampire ! Après tout les mortels sont réputés pour perdre leurs artefacts les plus dangereux au bout d’un ou deux siècles...
 
Ça aurait dû surtout être la définition du mot «sieste» qu’il aurait fallu revoir dans le cas de Carmilla. Si la vampirette ne s’était pas trompé sur un point, que les mortels avaient tendance à faire n’importe quoi avec leurs artefacts les plus dangereux, pour le siens se fut surtout à prendre la poussière sur une étagère d’un bureau dans un donjon de Sylvarant en guise de simple objet de décoration dont la véritable utilité avait été longtemps oubliés. Il a fallu attendre un millénaire pour que la dernière invasion et l’incendie eut d’un des donjons eut pour résultat d’affaiblir l’artefact où dormait Carmilla. Si l’invasion ne la libéra à proprement dit, le second incendie qui eut lieu vint pourtant d’elle, pour maquiller la mort du malheureux novice qui venait de se faire mordre, et lui faciliter la fuite d’une vampire bien affaibli par la «sieste du millénaire» et, complètement perdu devant un monde qui a tant changé. Ne voyant pas trop la raison d’attiser une haine qu’elle juge futile envers ses geôliers, les prochaines semaines, elle les passera surtout sur la route, à voyager, sans réel but si ce n’est de découvrir un monde qui a bien évolué sans elle.

Arme(s) : Claws of the old ones : La manucure, avec l’âge ça se paie ! Carmilla peut durcir ses mains et ainsi allonger ses ongles d’une cinquantaine de centimètres lorsqu’elle le désire pour trancher autant les métaux que la chair fraîche, faisant de ses griffes l’une de ses armes principales lorsqu’elle rentre en contacts avec son adversaire, pour un résultat souvent bien sanglant.
Bote of the Ancestor : Que ne serait pas un vampire sans sa légendaire morsure et autant dire que Carmilla est très fière de sa dentition et tel un pitbull, une fois qu’elle mord elle ne lâche plus si facilement. La pression exercée par la mâchoire est tout simplement impressionnant par rapport au petit gabarit de Carmilla, et à tendance à provoquer des hémorragies chez le mordu si la vampire se décide à arracher la morsure salement. La légende veut qu’un vampire de son âge peut provoquer une sensation d’extase ou refermer la blessure si elle devait la lécher immédiatement après la morsure.

Arte : Swarm of bats : Le corps de Carmilla se transforme en un essaim de chauves souris plus ou moins grosses pour s’envoler et foncer sur son adversaire en arrachant et détruisant tout ce qui a sur son passage. Carmilla s’en sert le plus souvent pour charger son adversaire, reprendre de l’altitude et s’écraser sur lui pour reprendre forme humaine. Il faut voir cet essaim de chauve-souris non pas comme une nuée de créature, mais comme une seule et unique entité d’ombre indissociable puisque si une partie de cette vague devait être détruite, cela représente une partie de Carmilla, et donc une partie de sa réserve de sang.