Chasse de Giganto 100 : Le Fracasseur (PV Illius)[Terminée]

San et sa famille loups,  après une partie de chasse et un bon somme et l'estomac bien remplis, ils se levèrent de bonne humeur. La jeune femme s'étira à quatre patte comme ses congénères et décida de se laver à la rivière avec sa famille avant d'explorer les environs où ils étaient maître de leur domaine en ayant un grand territoire que même les autres prédateurs évitaient.

Étrangement, les loups allèrent cette fois près des marais pour voir si tout se passé bien là bas comme ils avaient aussi le rôle de protéger la vallée de Tataroo même si c'était plus la gardienne de la forêt qui devait s'en occuper, elle n'était pas de trop avec sa famille. San détestait les marais et ce n'était pas la seule car ses frères s’embourbaient dans la boue et leur mère devait les tenir par la nuque pour pas qu'ils s'enfoncent avec la jeune femme qui ne faisait que de râler comme les louveteaux avec Moro en grand soupir.

« Je hais ces marais, vivement qu'on sorte de là... »

« Haouu, wouf.. »

« Wouuuuuuf... »

« Calmez vous, les enfants... »

Comment rester calme dans un tel lieu aussi et la meute était sur ses gardes en flairant quelque chose d'anormale dans le décors, ainsi que l'odeur familière du kitsune.

Pendant ce temps, Illius était dehors, en train de récolter ses ingrédients.
Cependant, lors de cette journée banale, il senti que quelque chose n'allait pas.
Ses sens étaient en alerte et il n'aimait pas ça. En son fort intérieur, il se préparait au pire.

La meute de loups se firent entendre à plusieurs kilomètres de là vu que le hurlement d'un loup pouvait couvrir 9, 6 km à la ronde donc il était sûre que le Kitsune avait entendu leurs plaintes qui semblaient les mettre en danger.

D'ailleurs du côté de la famille de San, ils avaient trouvé leur ennemi ou plutôt il les avait repéré en vue de leur discrétion qui ne l'était pas vraiment comme ils n'étaient pas habitués à ce genre de terrain et Moro s'était prit un coup de poing du Fracasseur en s'interposant entre ses enfants pour les protéger et elle couina de douleur.

« Mère !

« Je vais bien, ne t'en fais pas pour moi, il m'en faut plus que ça, urg... »

La jeune femme chercha à attaquer la créature mais sa lance avait du mal à percer sa peau et elle fut balayer en volant à plusieurs mètres plus loin. Les louveteaux avaient pris de la distance et ils n'étaient pas vraiment chaud pour attaquer en ayant peur.

Entendant le cri des loups, Illius prit sa forme la plus rapide : celle d'un renard de la taille d'un loup.
Il l'utilisa pour accourir le plus vite possible.
Après quelques instant de course effrénée, il vit la meute en difficulté et ne put rester inactif.
Il choisit sa forme la plus féroce, dérivée de sa forme hybride de base, et se jeta vers le Fracasseur.
Il commença par le distraire, ne faisant qu'esquiver et l'éloigner de la meute, afin de l'observer à la recherche d'un éventuel point faible.

La jeune femme se releva quelque peu sonnée mais semblant plus ou moins aller bien, elle reconnaissait l'odeur de celui qui intervenait pour les aider. San, on pensait qu'elle n'avait rien et pourtant elle était blessée à l’abdomen en saignant mais l'adrénaline ne lui fit pas sentir la douleur en voulant prêter main forte à son allié mais avant qu'elle n'agisse, ce fut Moro qui aida le renard en se jetant sur le monstre également et à part un bleu, elle n'avait pas réellement souffert du coup de poing.

Les jeunes loups étaient penauds et la queue entre leurs pattes de derrières semblant apeurer mais ne voulant pas laisser leur mère et leur sœur prendre tout les risques avec ce renard géant...

Le fracasseur pour échapper à ses ennemis chercha à faire un bond et à retomber sur eux car il n'avait pas assez de place pour faire sa charge destructrice.

Ne pouvant trouver de point faible évident, Illius opta pour un traditionnel : les yeux.
Il s'agrippa au cou du Fracasseur et monta sur son cou. 
Il avait du mal à garder l'équilibre et à s'accrocher suffisamment fort.
Cependant il réussit à atteindre la tête et à enfoncer ses griffes gauches dans l'oeil droit de la créature.
Celle-ci réussit cependant à l'éjecter en secouant la tête de douleur.
Illius alla s'écraser contre un arbre, subissant plus de peur que de mal cependant.

La créature était borgne vu que son œil saigner, Moro essaya la même chose que le renard mais échoua avec la secousse pour se débarrasser de lui en gigotant trop qui la fit lâcher prise en retournant dans la boue.  Malgré la blessure, le fracasseur était grave vénère et commença sa charge en cherchant à faucher le groupe. San le vit venir et s'écarta sur le côté pour lui échapper mais sa famille esquiva aussi en étant très agile.

Après la charge qui avait balayer plusieurs racines et déracinés plusieurs arbres encore vivants dans les parages, personne n'avait été touché mais celui-ci semblait à bout de souffle en devant le récupérer, c'était le moment de l'attaquer.

Illius se releva et au lieu de s'élancer directement sur le Fracasseur, il se jeta sur un petit parterre de champignons non loin qu'il éventra. 
En effet, s'il connaissait des contre-poisons, le guérisseur n'hésitait pas à se servir de leur contrepartie. 
De ces champignons broyés, ses griffes ressortirent luisantes d'une sève translucide et odorante, il était prêt. 
Ses instincts de renard tournaient à plein régime, il se mit à chercher un angle propice à sa prochaine, et il espérait, dernière attaque. 
Rampant entre les souches des arbres arrachés et les buissons éparpillés par la charge du monstre, il n'allait plus tarder.
Que la créature se retourne, et elle gouterai à un nectar fatal.

Les loups en voyant les griffes luisantes du kitsune semblaient comprendre ce qu'il voulait faire et attirèrent l'attention du fracasseur sur eux. San lança sa lance dans l'un de ses yeux pour l'aveugler complètement et qu'il ne soit plus une menace en se retournant vers le renard mais pas sûre que la lance atteigne sa cible car elle l'avait lancé de manière éloigné.

C'était à Illius de jouer et le groupe lui laissa le champ libre, la jeune femme ramassera sa lance après.

Illius, lorsque la bête se retourna, bondit vers sa cible.
Cependant, il ne put prévoir ce mouvement... singulier de la nuque de la créature qui dévoila une lance en pleine course. 
Ne pouvant plus changer sa trajectoire, le kitsune reçu celle-ci dans l'épaule et hurla.
La douleur et la rage l'envahissaient, et le Fracasseur en profita.
A peine eut-il le temps d'enlever la lance qu'Illius reçu un coup furieux du monstre.
Le coup s'accompagna du craquement reconnaissable d'une côte alors que le souffle du renard se coupait.
C'est dans un dernier élan de rage que ce dernier enfonça ses griffes dans la bouche de l'abomination et la retira aussitôt, les griffes laissant moulte plaies accompagnées de leur poison dans la bouche de sa cible.
Il s'écroula au sol, respirant difficilement, blessé mais en vie.

La jeune femme avait mal lancé, le but ce n'était pas d'embrocher le renard mais de crever l'autre œil du monstre, sa blessure l'avait fait mal lancer ?

« Dé...désolée... »

Les loups soupirèrent de la maladresse de San qui aurait pu tuer quelqu'un...

Le fracasseur était à l'agonie et bascula en arrière car le poison faisait effet et semblait plutôt rapide à aller dans son sang même si résistant en étant un daemon, il n'était pas insensible à la mort et sans antidote, il mourra même si c'était plus longtemps qu'un être vivant non corrompu par la malveillance.

Le haute de la jeune femme était imbibé de sang ce que sa famille remarquèrent à l'odeur car son haut était poisseux avec la boue et l'eau du marais qui camouflé la blessure et tenta de retirer sa lance de l'épaule du Kitsune.

Illius aida à retirer la lance et voulu se dépêcher de s'éloigner, mais il se sentait de plus en plus faible.
Pourtant ces blessures ne devraient pas le neutraliser, alors pourquoi ? 
D'ailleurs, son épaule ne lui faisait plus très mal, et son sang avait certains reflets... luisants.



"San, je vais avoir besoin de toi. Fais vite, va chercher de petits fruits ronds et jaunes qui poussent à l'est du marais et apporte-les moi."

Il s'adossa à un arbre alors que ses blessures faisaient de moins en moins mal, à mesure que son esprit s'embrumait. 
Puisqu'il était encore vivant, seule quelques gouttes avaient dû pénétrer, mais ce poison n'en était pas moins puissant. 
Tout reposerait sur la meute à présent...

San nota les informations d'Illius dans son esprit et partie chercher les fruits ronds de couleur jaune à l'est du marais.

« J'y vais, tout de suite. »

« Mais tu es blessée ! »

« Ce ne doit être qu'une égratignure, je ne suis pas en mousse. »

La mère voulait retenir sa fille et partir à sa place mais comme elle était têtue, elle la laissa faire mais au moins, elle se servit de l'un de ses frères comme monture pour aller plus vite. Quelques minutes plus tard, San revint avec les fameux fruits ne sachant quoi faire à moins de les transformer en pommade en les écrasants et les mettre sur la blessure ou il fallait que le Kitsune les ingère ?

Illius se saisit des fruits, les mâchonna un instant et écrasa la bouillie sur dans sa plaie.
"Cela devrait stabiliser mon état. Mais toi et ta meute êtes blessés. 
Finissons ce monstre et venez chez moi. Je nous traiterai tous au mieux de mes capacités."
Il chercha de ses sens engourdis l'être responsable de ce chaos, voulant s'assurer de sa mort.
Une forte dose de poison ayant été à la fois ingérée et induite directement dans son sang, la créature devait être à l'agonie, si tout se passait comme prévu. Cependant il voulait s'assurer que la menace était éliminée.

San ramassa sa lance et s'approcha du monstre inerte. D 'un bond, celui-ci se redressa pour donner un dernier coup de poing avant de mourir et le kitsune était trop proche donc elle le poussa légèrement se prenant douloureusement l'attaque en crachant du sang.

« Urg, il n'était pas encore mort... kof »

La jeune femme transperça le crâne de la créature pour mettre fin à cette abomination et elle s'évanouie.

Illius prit mal cette blessure de la jeune San, comme une faute personnelle plus précisément.
Bouillonnant d'une rage nouvelle, il se saisit de la sauvageonne et s'écria sans trop même savoir s'il serait compris : "SUIVEZ-MOI !".
Il se mit ensuite à courir comme il pouvait, faisant fi l'espace de quelques minutes de ses sens de plus en plus trouvlés, signe que le poison progressait.
C'est après ce qui lui sembla une éternité qu'ils arrivèrent à sa hutte.
Celle-ci, si l'on ignore la construction en bois, ressemblait plus à une serre qu'à une habitation, tant les plantes étaient omniprésentes.
Il était arrivé là, la jeune femme dans ses bras, sans même savoir si la meute avait suivi.
Il se concocta en un instant un anti-poison digne de ce nom et l'avala cul-sec.
Suite à cela, toujours épuisé, blessé à l'épaule et une côte cassée, il déploya tous ses talents pour sauver San. 
Il s'en voulu presque d'être spécialisé en poisons et maladies au lieu des blessures, mais il fit de son mieux.
Au bout d'une heure, sans même s'en rendre compte, il s'était endormi au chevet de sa camarade de chasse.

Tout était noir, elle avait froid et la douleur semblait s'estomper comme un mauvais souvenir. La jeune femme avait une respiration faible mais elle était vivante, c'était le principale même si toujours inconsciente en ayant des blessures graves qui mettront un temps à guérir. Sauf quand elle reprendra ses esprits, San risquait de ne pas attendre d'être complètement rétablis pour se lever qui pourrait lui ouvrir à nouveau ses blessures en devant attendre qu'elles cicatrisent.

Les loups avaient suivit dans le village à l'étonnement des tortuz qui devinrent blancs comme neiges ou firent les morts car ça restaient des bêtes sauvages qui pourraient les prendre comme dîner. Moro s'en ficha royalement, elle ne voulait pas laisser sa fille seule et se glissa dans la hutte d'Illius en prenant quasiment toute la place, ce qui força aux frères de restaient dehors.

Après deux bonnes heures, Illius se réveilla et fut surpris mais rassuré de voir Moro chez lui.
Il prit le temps de nettoyer et désinfecter sa plaire à l'épaule, puis songea aux Tortuz.
Il sorti de chez et vit un village terrifié. Sans même prendre le soin de cacher son état, il alla assurer aux villageois qu'ils n'avaient rien à craindre, que la meute étaie amie, et qu'ils venaient de tuer une bête qui pouvait menacer le village. 
Après tout, s'il pouvait aussi offrir une certaine hospitalité à ces nobles loups, pourquoi ne pas essayer.
Après sa petite tirade, à moitié sonné par la douleur, il revint chez lui pour surveiller sa patiente et lui-même sans même prendre le temps de savoir s'il avait convaincu tout le monde.

Cette chasse était partie en vrille, deux blessés mais au moins victorieux et une menace en moins dans la vallée Tataroo. San remua en grimaçant et ouvrit les yeux en ignorant combien de temps elle avait dormi mais elle ne connaissait pas ce genre de ciel en remarquant qu'elle était dans une habitation de Tortuz car elle voyait toujours les huttes au loin sans y être aller mais là c'était les circonstances qui l'avait amené ici.

« Que s'est-il passé ? »

La jeune femme malgré ses blessures soignées mais pas encore totalement refermées en ayant tout de même passé la nuit, elle tenta de se redresser, sauf qu'elle n'en avait pas la force même en voulant faire fit de son état.

Sa mère la léchouilla où elle n'était pas blessé en la rassurant et lui demandant de se tenir tranquille pour une fois.

« Ne t'agites pas trop, ce renard t'as sauvé et je lui dois beaucoup. »

On vit deux  museaux curieux entrer dans la hutte par manque de place mais pour savoir l'état de leur sœur.

"Je vois que tu es réveillée." Dit Illius alors qu'il revenait dans la hutte.
"Reste couchée, il te faut du repos et une bonne position. L'idéal serait une bonne semaine de repos complet, ici ou à votre tanière. Moi je vais rester ici et faire de même. Pour une fois tout le monde saura où me trouver sans devoir crier mon nom aux abords du village, hahahahaha !"
Illius s'allongea par terre, laissant le lit à San, et soupira.
C'était une chasse éprouvante et dangereuse, mais au moins le village était sûr, et il avait pu rallier les amitiés du village et des gardiens de la forêt.
C'est donc un sourire aux lèvres, un sentiment satisfaction au coeur, et une douleur dans l'épaule qu'il se mit à se prélasser, estimant qu'il avait mérité un peu de repos.