Il disparut dans l'ombre avec Alice prise de force et amenée à son repère toujours inconsciente. Elle se fit rapidement attachée dans une salle sombre pour éviter qu'à son réveil, elle tente de s'échapper car à cet âge il était dure de la rattraper donc il préférait avoir des mesures de précautions et alla dans ces quartiers le temps qu'elle revienne à elle en laissant l'un de ses hommes la surveiller. Une fois qu'il verra que la petite fille reprend conscience, il devra aller chercher le daemon pour qu'il puisse s'entretenir avec la gamine en privé et loin des regards indiscrets pour procéder à l'effacement de sa mémoire si jamais elle refusait de lui obéir mais pas sans douleur pour la faire craquer en la mettant à ses pieds.
Elle se réveilla quelques minutes plus tard en sentant des douleurs dans ses poignets et ses chevilles quand elle essayait de bouger. Elle releva la tête et vit un homme lezard la surveiller. Il remarqua la petite fille et sortit de la pièce en la laissant seule. Elle observa la pièce qui était relativement sombre, froide et humide, ce qui n'était pas des conditions pour son jeune âge et tout ce qu'elle voulait c'était partir de cet endroit inconnu mais effrayant. Elle se mit à pleurnicher et entendit des pas lourds venir dans sa direction.
C'était celui qui l'avait séparé de sa soeur, possédait son village par la malveillance en changeant tout les villageois en monstre et arrachée son ancienne vie qu'elle ne retrouvera sans doute jamais. Les parents de la fillette devaient être morts ou changeaient en monstre et elle ignorait si sa soeur était encore en vie.
Où, suis-je ? Où est ma soeur ? Qui êtes vous ?!
L'homme lui fit un sourire sadique et s'avança vers elle en lui relevant le menton brusquement en écrasant ses joues. Alice se débattit et il la relacha content de voir la peur sur son visage mélangée à de l'incompréhension.
Ne me touchez pas...
Hahaha, tu penses me faire peur fillette ? Tu ne sais pas à qui tu te frotte et ton cauchemar ne fait que commencer. Tu es disons dans mon repère, je pense que ta soeur si c'est la petite fille qui te ressemble, ormis sa couleur de cheveux et ses habits. Elle doit être morte à l'heure qu'il est et tu ne la reverra jamais.
Alice fondit en larme et répondit à son futur bourreau.
Non...C'est impossible... pas Lisana... pas elle... Monstre, vous payerez pour ça !
Tu crois vraiment qu'une fille aussi chétive que toi, arriverait à m'arrêter ? Je ne pense pas non, tu seras plutôt une de mes armes pour accomplir mes objectifs. Ah est surtout je vais te dire qui je suis et tache de ne pas l'oublier. Je suis Heldalf qu'on surnomme le seigneur des calamités, responsable du chaos dans ce monde et de sa domination. Personne ne pourra m'arrêter, ceux qui ont essayé, ne sont plus là pour en témoigner ou ne m'ont jamais retrouver. Je serai le roi de ce monde et je l'assouvirait.
Je refuse de servir un homme comme vous, je veux rentrer chez moi et retrouver ma soeur car je ne peux croire qu'elle soit morte !
Malgré la tristesse et la peur qu'il est raison. Elle voulait y croire et la retrouver un jour ou l'autre. Du coup le regard qu'elle lui lança, n'était plus que haine et colère.
Je te laisse ainsi pour le moment, j'espère qu'à mon retour tu auras changé d'avis !
Non, jamais, vous m'entendez !
Il ne dit rien et il avouait que cette enfant était têtue mais si elle ne cédait pas, il avait bien des idées pour la faire changer d'avis. Si il brisé l'enfant à un point qu'elle ne se relèverait pas, il pourra aisément accéder à son esprit et sa mémoire car il avait trouvé comment procéder au rituel qui n'était pas sans risques mais le moyen le plus simple pour assouvir sa cible et en faire un vulgaire pantin malléable.
Une heure passa et hélas, elle restait sur ses positions sans céder. Du coup la séance de torture commença et ce ne fut plus que des cris de douleurs qui se firent entendre. Peut à peu les barrières psychisme cédèrent et laissèrent place à la supplication pour que son cauchemar s'arrête. Son dos était dans un état horrible et ses habits n'étaient plus que des haillons. Elle n'était plus que l'ombre d'elle même, il lui avait tout pris, son bonheur, sa famille, sa vie heureuse dans un village pacifiste ou tout le monde s'entendait et où une bonne ambiance régnait. Malgré tout, elle refusait de céder pour sa soeur qui était quelque part en vie, elle y croyait vraiment et rien que pour ça elle gardait une certaine force.
Sauf plus les jours passaient, plus son corps s'affaiblissait et elle avait de moins en moins la force de lutter en n'en pouvant plus. Ses larmes à forces de pleurer s'étaient taris et plus aucunes ne sortaient. Sa peine , sa souffrance tous ceux-là devinrent muets, jusqu'à qu'elle ne puisse plus crier. C'était dans cet état de profonde faiblesse qu'il en profita pour commencer le rituel long et douloureux car son mentale serait mis à rude épreuve.
Alice était sur une table complètement le regard vide avec les larmes séchées et son corps mutilés. Elle ne bougeait pas et tout ce qu'elle voulait à cet instant précis c'est que son supplice s'arrête. Heldalf marmonnait quelque chose dans une langue incompréhensible mais sûrement un langage ancien qui servait pour ce genre de magie. Elle ferma les yeux peu à peu comme plongé dans un sommeil mais sans pour autant dormir, entendant toujours les bruits extérieur mais en sentant une main sur son front et une vive douleur lui traverser le crâne qui était intolérable pour elle. Elle gémissait et son cris était étouffé à cause de son état de grande faiblesse en étant incapable de faire le moindre mouvement où de résister. Puis tout devient noir et elle sombra.
Quelques jours passèrent depuis ce rituel et l'enfant se réveilla dans une chambre. Ses blessures avaient été soignées mais tout son esprit était embrouillé et quand elle essayait de se souvenirs. Une douleur lui rappela à l'ordre, jusqu'à qu'elle s'estompe lui laissant tout de même un grande trou dans sa mémoire. Tout ce qu'elle se souvenait, c'était son nom et rien d'autre. Elle ne savait même pas qui elle était et avait oublier certain sentiments de son passé. De nouveau vêtement étaient posés sur son lit et se sentit un peu nauséeuse. Elle décida de restée encore un peu allongée et attendit de se sentir mieux avant de se redresser. Elle observa la pièce qui ressemblait à une chambre simple sans décoration, une table de chevet et un bureau.
Au bout de quelques minutes en se remettant doucement, elle décida de se lever et d'explorer les environs mais avant de changer de vêtements car elle vit ceux actuels complètement déchirés. Elle trouva aussi la salle d'eau et se nettoya le visage. Elle se regarda dans le miroir et décida de changer un peu de coiffure en se faisant une tresse mais gardant ses cheveux long. Elle avait un bandage autour de la tête et ignorait d'où il venait. Elle était sans doute tombée mais elle ne s'en rappelait pas.
Elle sortit et se retrouva dans un long couloir. Elle arriva au bout d'un moment devant une porte et toqua avant d'entrer comme si la politesse malgré sa mémoire était restée.
Entre mon enfant !
Une voix assez grave et forte se fit entendre mais la petite fille n'avait pas peur pour elle ne sait qu'elle raison. D'ailleurs elle était impressionnée qu'il sache que c'était elle derrière la porte mais il avait sentit son aura et elle ne savait pas que c'était dû à ça qu'il avait su qu'elle était là. Elle entra et vit l'homme imposant avec une tête de lion assit sur une chaise et traitant des dossiers ou contrat sur son bureau. Il releva la tête pour observer l'enfant qui était désormais sa marionnette mais aussi celle qui allait accomplir de grande chose par la suite.
Comment te sens tu aujourd'hui ?
Beaucoup mieux mais je ne me rappelle de rien , juste de mon nom... Pouvez vous me dire qui je suis et où nous sommes. Puis, qui êtes vous, ainsi que toutes ces personnes ?
Elle considérait les hommes d'Heldalf comme de simples personnes et non comme des êtres corrompus qu'ils lui obéissaient au doigt et à l'oeil.
Mon enfant, tu as eu un grave accident il y a quelque jours et nous avions faillit te perdre. Tu t'es si fortement cognée la tête et ta perte de mémoire vient de là. Tu es Alice, ma fille et tu possède un pouvoir puissant en toi que tu ne sais pas encore utiliser mais tu apprendras. Tandis que moi, je suis ton père mais pas seulement, je suis aussi Heldalf, le seigneur des calamités et ce monde nous rejette. Les gars qui sont avec nous on les mêmes buts mais m'aident à les accomplir. Je cherche à me venger de ce monde et tout du mal qu'on nous a fait. Une fois que j'aurai acquis les pleins pouvoirs et que personne ne pourra me résister. Nous récupérerons ce qu'on a perdu et à ce moment là tu pourras nous aider mais d'abord un long et dure entraînement tu subiras.
Hélas il disait pas mal de mensonge à son sujet et se mit comme victime. Alice buvait ses paroles car elle ne pouvait croire qu'il lui mentait, ne connaissant rien de son passé d'avant qui avait été volé par lui.
Wow tout ça ? C'est tellement d'informations d'un coup mais au moins cela a éclaircis un peu plus de mystère me concernant et je ferai tout pour vous aider papa !
J'espère bien mais si tu me désobéis ou tu ne fais pas ce qu'on te demande de faire, tu seras punie, en as tu conscience ?
Oui, je le sais bien et je ne veux pas l'être. Alors, je ferai tout pour que tu sois fière de moi !
Très bien, alors ton entraînement commence demain matin, aujourd'hui tu as quartier libre pour faire ce que tu veux et jouer comme tu l'entends mais ne sort pas dehors, c'est compris ?
Oui, c'est compris !
Très bien va ma fille et j'ai quelque chose à rajouter avant que tu partes. Tu pourras toujours m'appeler papa quand nous serons tout les deux seuls mais quand il y aura d'autres personnes où mes hommes tu devras m'appeler maître quand tu commencera demain. Est-ce claire ?
Oui ça l'est, à plus tard papa !
Elle sortit de la pièce et vaqua à ses occupations. Puis elle se promena dans les endroits où elle avait le droit d'y aller sans sortir. Il n'y avait pas grand chose pour une enfant de son âge mais elle faisait avec ce qu'elle avait et ce qu'on lui donnait même si c'était très peu pour éviter qu'elle est des sentiments de joies ou de bonheur en ayant des choses qui pourraient rendre un enfant heureux. Elle avait de grand moment de solitude et elle ne pouvait parler à personne car les sbires de son faux père n'était pas très communicatifs.
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