L'âme du Volténois. [Done]

Il y a fort longtemps, sur des terres vastes et fertiles, s'élevait l'entité que l'on désignait comme le Duché du Volténois. Sa richesse, sa puissance et sa prospérité était reconnus mais aussi enviés par beaucoup. Pendant des années, voir même des siècles, toutes tentatives malveillante visant le Volténois fut implacablement repoussée par les ducs de ces terres et leurs vaillants hommes. Et croyez nous, celles ci furent nombreuses... Mais rien n'étant éternelle, arriva ce qui devait arriver... Si les mortels et leur avidité n'arrivèrent pas à abattre l'entité, ce fut le mal lui même qui réussi là où tous avaient jusqu'à présent. Déferlant sans crier garde, celui ci dans sa grande malveillance, infligea le plus terrible des sorts à ces terres et à leurs habitants. Il assombri les cieux, fit flétrir les récoltes, transforma en ruine les villages et cités, empoisonna la terre et enfin fit disparaître toute vie des lieux.

Enfin... Faire disparaître toute vie... Peut être serait-il plus exacte de dire que le Mal avait jeté une malédiction insidieuse, durable et horrible sur le peuple du Volténois... Nul n'y échappé, que ce soit l'humble paysan, le brave chevalier, le pieu prêtre, ou le noble duc. Tous virent leurs existence du jour au lendemain basculer, passant à l'état de non-vivant. Le Duché, autrefois rayonnant n'était ainsi plus qu'une ombre où errait fantômes, squelettes et autres créatures ayant leur place dans un cimetière. Et que firent les habitants du Volténois ? Ils refusèrent d'admettre l'horrible vérité, et ce sur les "sages" conseils de leur duc. Ce n'était après tout qu'une malédiction passagère à ses yeux qui aurait tôt fait de disparaître. En attendant, il convenait pour chacun de reprendre le cour de sa vie. C'est ainsi que s'établit donc une parodie de ce qui se tramait autrefois en ces terres. Et pendant un siècle entier, nul n'osa perturber cette farce. Les Non-morts se vautraient dans le déni le plus total... Et les vivants de l'extérieur ? Ma foi, tous pensaient que ces terres étaient désormais maudites et qu'il n'y avait plus rien désormais.

Mais ces derniers revinrent bien vite à leurs instincts... On finit ainsi par se demander s'il restait quelque chose là bas. Des aventuriers et autres mercenaires furent envoyés dans le défunt Volténois en quête de richesses, où de biens ayant pu subsister. Il est amusant de noter que nul ne s'attendait à tomber sur les habitants des lieux employés à imiter leur vie d'autrefois... Après tout il était de bon sens de penser que nul chose n'avait survécu... Ce qui en un sens était tout à fait vrai... Mais pas totalement non plus... Et bien évidemment, en dignes "champions du bien et de la vertu", les aventuriers en questions ne trouvèrent rien de mieux à faire que de se lancer dans une démarche de purification forcée des lieux. Les non-morts étant une abomination, ils devaient retourner à leur place légitime qu'était la terre. Ceux ci par ailleurs ne trouvèrent pas de véritable résistance dans un premier temps, après tout ils ne s'en prenaient qu'à des fantômes et tas d'os confus qui jusqu'à présent tentaient vainement de cultiver une terre aride. Puis arrivèrent les forces ducales... Le Duc du Volténois dont la santé mentale avait un peu décliné avec le temps depuis le passage dans la non-vie, se précipita avec sa soldatesque et expulsa par les armes les "envahisseurs".

Et c'est sans doutes à ce moment précis qu'il commença à se rendre compte qu'il était peut être temps d'agir... Agir afin de lever cette malédiction. Celle ci ne s'en allait pas même après avoir attendu si longtemps ? Et désormais, des externes venaient s'en prendre à son peuple... Pour... Pourquoi d'ailleurs ? Ah mais oui, certainement ! Ils ne voulaient point êtres affectés eux aussi par la malédiction. C'était une évidence. Oui, le Duc se résolut donc à agir. En tant qu'âme de ces terres, c'était là son devoir sacrée que d'apporter la délivrance à son peuple. Après tout qu'elle horrible sortilège que celui ci qui empêchait chacun de dormir, manger et surtout ressentir à sa guise... Ces pensées ci en tête, le Sire du Volténois débuta sa quête qui allait l'amener à parcourir le monde.

Arme(s) : Destinée - Une épée longue en acier aussi sombre que l'ébène, se maniant à deux mains et ayant étés enchantés il y a fort longtemps via de puissantes runes afin que nul chose ne puisse la briser.

Arte : L'appel du Duc : Lorsque le sire du Volténois nécessite assistance pour combattre (Ou préparer une retraite "Stratégique"), ce dernier peut user de ses prérogatives de Liche afin de faire en sorte que ses chevaliers se lèvent une fois de plus afin de brandir leurs lames. Ainsi donc, une fois l'appel lancé, des pentacles d'ébènes apparaissent, et laissent émerger les dits chevaliers, qui concrètement ne sont rien de plus que de la piétaille squelettique allant en termes de nombre de deux à quatre. Rien de bien sorcier à évincer en soit. Mais après tout n'est pas la plus grande joie d'un serviteur que de mourir (Une fois de plus) pour son souverain ?