Commandeur Havoc (terminé)

Nom: Havoc (Commandeur, SVP)

Provenance de l'avatar: Cosplay

Age: 49

DATE de Naissance: 25 Juillet

"Je n'ai été un humain normal qu'un bref moment dans ma vie... Et ça ne me manque vraiment pas."

Race: Catégorie 3 (Humain amélioré)

Groupe Sanguin: O

Taille: 173 CM

Poids: 89 Kg

"J'ai autre chose en tête que ce genre de considérations triviales, capitaine Shining. Et... vous méritez quelqu'un de mieux que moi."

Orientation sexuelle: Hétérosexuel

Activité: Commandeur Militaire ("Chef suprême des Forces Militaires du Pacte de Diamant" si vous voulez le titre complet... rien que pour l'esbrouffe)

Description physique: Havoc est un homme de stature modeste aux épaules larges et au regard généralement blasé ou mauvais. De plus, malgré son âge avancé, il ne vieillit quasiment pas et conserve l'apparence d'un homme de 25-26 ans. Il est engoncé en permanence dans une armure noire couvrant la quasi-totalité de son corps, hormis ses yeux laissés largement découverts par la visière de son casque. Son épaulière gauche, largement plus grande que la droite, porte un symbole fait d'un gantelet serrant une couronne de lauriers métallique au centre de laquelle se trouve un diamant. Tandis que sur la droite est peinte une étoile écarlate à trois branches (l'une pointée vers le ciel, les deux autres disposées comme les pointes d'un triangle équilatéral vers le bas) dont le centre est séparé des branches, chacune ayant la forme d'une pointe de flèche.

"Je vous la fait simple. Avec une épée normale, votre âme se fout le camp dans je-ne-sait quel autre monde pour l'éternité. Avec la Havoc Sword, elle finit entre les dents du Grand Dévoreur. Alors, qui se porte volontaire ?"

Arme(s): 
-La Havoc Sword est son arme de prédilection. Il s'agit d'une épée massive à deux mains à la lame très large et se terminant en biseau. Il s'agit du vaiseau matériel de Svarog Jagganath (voir plus bas) et elle possède entre autre le pouvoir de revenir vers son porteur lorsqu'elle est lancée. Par ailleurs, seul son porteur désigné est capable de la manier correctement car son poids (de 39 kilos en temps normal) n'est pas ressenti par son "élu".


-Le Gore Shredder : Il s'agit d'un fusil réalisé sur mesures selon les désirs de Havoc. C'est un fusil automatique tirant des "slugs" (des balles de gros calibre à vélocité faible) capable d'être réglé pour effectuer des tirs de précision jusqu'à environs 500 mètres. La puissance des munitions utilisées ont valu son nom à cette arme effroyable car les slugs sont capables de traverser les cibles pas ou peu protégées de part en part en perçant un trou du diamètre d'un manche de balais. En revanche, les projectiles ont tendance à s'aplatir contre un blindage corporel suffisant. Par ailleurs, l'arme dispose d'une capacité de chargeur limitée (16 coups) et souffre d'un recul violent.

Arte: Manifestation : Lorsque Havoc ressent le besoin de puissance supplémentaire, il peux laisser Svarog Jagganath se manifester. S'ensuit une forme de possession partielle ou de symbiose entre les deux alors que Svarog se manifeste physiquement à travers Havoc dont le corps se modifie quelque peu : de longues pointes osseuses recourbées vers l'arrière saillent de son dos, sa colonne vertébrale se prolonge d'une longue queue osseuse terminée par une lame acérée et sa tête se recouvre d'un masque osseux également très semblable au crâne d'un requin. De manière générale (mais pas systématiquement), ses mains se prolongent également de griffes osseuses dures comme du diamant qui le rendent redoutables, même sans armes. Lorsque la Manifestation est active, outre son apparence effrayante, Havoc gagne en force et en endurance, devenant capable de survivre à des blessures qui tueraient un humain normal et assez fort pour arracher des membres à mains nues. Il peut aussi se mettre en "roue" et rouler droit devant lui, les pointes sortant de son dos devenant l'égal d'une scie circulaire lancée à pleine vitesse, mais il ne peux effectuer ce genre d'attaques que sur de courtes distance (ne serait-ce que pour éviter d'avoir le tourni). Cependant, Svarog à tendance à se montrer capricieux et brider sa puissance pour que les combats "intéressants" restent un défi, pour le simple plaisir de voir la destruction qu'ils peuvent engendrer mais il ne peux maintenir cette forme qu'une dizaine de minutes dans le meilleur des cas, car il a tendance à vite s'épuiser. D'autre part, Havoc n'a jamais aimé le froid ni les températures basses et Svarog en a également une sainte horreur, son élément étant le feu. Ils y sont donc particulièrement vulnérables tous les deux, surtout lors des Manifestations de Svarog.

"Si l'ennemi se soumet écrase-le. Si l'ennemi est à terre, achève-le La seule victoire revient au survivant !"

Personnalité: Comme le dit l'adage : "Il faut parfois un monstre pour vaincre un autre monstre". Et Havoc illustre parfaitement ce dicton : il est violent, agressif et impulsif de nature, se montre brutal et sans pitié à chaque affrontement qu'il livre et ne montre ni indulgence ni remords. Il n'hésite pas à exécuter sommairement tous ceux qui lui font obstacle ou qui commettent une faute grave (comme il le prouva en exécutant 5 de ses Jägdpanthers devant tout le reste de la confrérie et sans autre forme de procès lorsqu'ils furent reconnus coupables de viol sur une civile). Il est craint par ses alliés comme par ses ennemis, et à juste titre, pour ses réactions démesurées finissant régulièrement dans le sang lorsque quelque chose le contrarie un peu trop et lorsqu'il se trouve sur un champ de bataille, ses ennemis savent que si il est victorieux, il n'y aura aucun prisonniers.

Un de ses points les plus notables reste cependant la principale motivation de sa brutalité : la haine. Il a la haine puissante, la rancune tenace et n'oublie jamais un affront. D'autre part, tous ceux qui lui déplaisent encourent sa colère si il trouve le moindre prétexte pour exprimer cette dernière. Les esclavagistes ont toujours été les premiers concernés car rien ne lui soulève plus le coeur que le mépris envers d'autres êtres pensants ou le fait de les traiter comme des objets. Quand il a l'un d'eux entre les mains, il devient excessivement cruel et prendra un plaisir malsain à faire durer leur agonie sans leur accorder la douce délivrance de les achever. Ceux qui se prétendent supérieurs, comme les nobles et ce genre de personnes hautaines sont également des cibles privilégiées de sa haine et ceux qui estiment avoir droit de vie et de mort par leur simple naissance découvrent généralement vite (et douloureusement) que Havoc s'en réserve aussi le droit pour un autre motif : la force.

Cependant, si la majorité des officiers s'en méfient, voire le haïssent, ses hommes l'adorent. Il mène toujours par l'exemple, toujours présent en première ligne et ne fait prendre aucun risque à ses hommes qu'il ne prendrait pas lui-même. Il montre un vrai souci pour la vie de chacun de ceux qui sont placés sous son commandement et on ne compte plus ceux dont il a personnellement sauvé la vie, très souvent en risquant la sienne. Pour beaucoup, c'est dû à son amour insensé de la prise de risques, par pur plaisir de se sentir menacé par la mort elle-même avant de lui faire un royal pied-de-nez en y échappant, une fois de plus, et en lui arrachant une autre vie. D'autres y voient un véritable exemple d'héroïsme désintéressé, car il risque sa vie pour des hommes et des femmes qu'il ne connaît peu, voire pas du tout, alors que son rang devrait le tenir éloigné du danger. Havoc lui-même ne montre pas la moindre mesure d'intérêt sur ces avis et estime simplement avoir fait son devoir, même si dans le fond, aucune des deux théories n'est fausse.

Il faut faire partie de ses amis proches (un privilège rare) pour comprendre que Havoc cache la meilleure part de lui-même derrière une façade d'acier teinté de sang. En effet, même s'il est avant tout consumé par la haine et la colère et submergé par le désir d'écraser l'injustice qui règne partout ou la vigilance fait défaut, il est également en constante remise en question. Il sait qu'il n'a pas de réelle force et que sans Svarog, il ne serait qu'un soldat normal, perdu dans une course à la victoire ou la mort. Il est également aigri par les échecs et les chocs qu'il a traversé et lutte entre tenter d'oublier définitivement le sens de l'amour ou chercher à combler un vide dans sa vie qu'il cherche à ignorer... Cela mis à part, lors des occasions ou il baisse sa garde Havoc est quelqu'un de très attentionné qui donnerais tout pour la sauvegarde de ses amis et leur donner le sourire. Lorsqu'il accorde sa confiance (qui est très difficile à obtenir), c'est un ami très précieux de gagné. Mais si on la perd, il n'y a pas de retour en arrière possible... Il est également vite attendris par une paire d'oreilles poilues et a une appréciation particulière pour les chats ou les femmes qui en ont les caractéristiques. D'ailleurs, en matière de femmes, les guerrières stoïques sont les plus promptes à gagner son admiration, voire son intérêt.

"Vous me qualifiez de monstre sans âme ? Sur base de quoi ? Le fait que j'aie anéantis ceux qui prétendaient être ma famille, que j'aie tué de sang froid la seule femme pour qui j'ai montré de vrais sentiments et que je ne montre aucune inquiétude quand je laisse le démon se manifester ? D'abord laissez-moi trois secondes pour rire, ensuite vous m'expliquerez au nom de quel tribunal vous pensez pouvoir me juger..."

Histoire: Né Alaxar das Hellrazaband sur un monde du nom d'Antavalya et à une époque technologiquement avancée, Havoc entama sa vie comme très privilégié porteur de l'Énergie-spectre, une forme d'arcane de grande puissance dont les utilisateurs étaient les maîtres incontesté de la planète. Issu d'une aventure extra-conjugale, une vengeance puérile de sa mère, membre de la noblesse qui a cru bon de faire de même lorsqu'elle a découvert que son fiancé la trompait, il fut immédiatement renié et confié à son père qui fut menacé de mort si il révélait quoi que se soit. Ledit homme, humble roturier luttant au jour le jour pour payer son pain quotidien, du faire de grands efforts pour gérer seul le jeune garçon, déjà très impulsif dés son plus jeune âge. C'est lorsque ses pouvoirs se manifestèrent, vers sa dixième année, qu'il fut emmené à la grande académie pour apprendre à maîtriser ses pouvoirs, se retrouvant ainsi séparé de son père pendant 8 ans. Asocial, introverti, il ne se concentrait que sur son entraînement et restait distant de tous, en particulier de son demi-frère Valke, de trois ans son aîné et fils légitime de sa mère, qui a l'époque ignorait tout de l'histoire. C'est dans les méthodes de guerre que le jeune Alaxar fit le mieux ses preuves, notamment en parvenant à invoquer son épée spectrale (l'insigne des Spectromanciens) avec deux ans d'avance par rapport à la normale, et il fut envoyé au combat au service de la Grande Alliance dont faisait partie Antavalya.

Téméraire jusqu'à l'inconscience et si robuste qu'aucune blessure ne semblait pouvoir le tuer, il se ruait au combat avec une frénésie formidable ne s’arrêtant que lorsqu'il n'y avait plus personne à tuer ou que la gravité des blessures ne le fasse sombrer (à l'époque, sa maîtrise de l'énergie-spectre lui permettait de rester en vie, voir de régénérer suffisamment ses blessures, pour espérer tenir jusqu'à recevoir de l'aide). Il fut de nombreuses fois remarqué pour ses actions au combat et gagna vite une certaine notoriété. Tout devait basculer à partir de là... En effet, sa notoriété finit par attirer l'attention de Lucina, sa mère qui le fit alors rappeler sur Antavalya. Voulut-elle profiter de la renommée de son fils ou réellement l'intégrer dans sa famille ? Il partit arbitrairement sur la première hypothèse et refusa l'entrevue, ainsi que toutes les autres qui furent demandées par la suite. Excédée, Lucina chercha à lui forcer la main, sans succès. Dans un accès de colère, elle fit même assassiner le père d'Alaxar, espérant qu'il rejoindrait la seule famille qu'il lui restait. Une erreur fatale et lorsqu'un nouveau messagers vint quérir le jeune homme, il ne retrouva qu'une épée spectrale brisée (ce qui constituait un véritable sacrilège car chacune représente le lien de son porteur avec l'énergie-spectre) et une lettre écrite de la main d'Alaxar, qui jurait de leur faire payer la dette de sang au décuple.

Désormais sans pouvoirs (car il les avait rejetés en brisant son épée) et poursuivi pour apostasie, Havoc rejoignit les forces militaires de Korvana, une autre faction de l'Alliance, et changea de nom pour celui de Panzer. Sous ce faux nom, il opéra dans différentes unités, convenant à de nombreux rôles sans réellement trouver sa voie... Après avoir été infiltrateur, artilleur, tankiste, sniper et mitrailleur à bord d'un chasseur-bombardier, il rejoignit les commandos, dans l'unité de la belle capitaine Shining (Rain de son prénom). A nouveau dans son élément dans la furie des combats terrestres et au plus près de l'ennemi, "Panzer" dut apprendre à se tempérer car il n'avait plus de pouvoirs pour se maintenir en vie. Cependant, il garda la même férocité et reçut plusieurs décorations. Il attira sur lui le regard de Rain à force d'être présenté comme un exemple à suivre et quelque chose aurait pu même commencer entre eux un soir de victoire et de célébrations ou elle paria secrètement qu'elle embrasserait le dernier de son équipe à toucher une goutte d'alcool (en l’occurrence, ce fut le fameux petit "Panzer"). Cependant, même si cinq années s'étaient écoulées depuis son départ d'Antavalya, il continuait de se sentir faible et de se sous-évaluer suite à la perte de ses pouvoirs et estima que Rain méritait mieux que lui, même si il savait pertinemment en être totalement tombé amoureux.

Le sort devait pourtant mener cette vie "tranquille" à un terme, car trois ans plus tard, une guerre poussa le royaume de Korvana au bord du gouffre et son roi tenta secrètement de négocier l'abandon de la totalité de ses terres à Saelys, l'empire adverse - ce qui signifiait l'esclavage pour une bonne partie de la population - en échange de privilèges personnels pour lui et ses plus proches amis. "Panzer" l'appris par hasard d'un des bénéficiaires, fort alcoolisé et un peu trop bruyant, alors qu'il était au palais pour faire un rapport sur une nouvelle défaite militaire... Sa colère étant poussée à ses plus hautes limites, il oublia son rapport et parti droit vers un nouvel objectif... Il entra dans la chambre des conseils privés avec l'élégance et la finesse d'un rhinocéros lancé en pleine charge et n'eut besoin que de son pistolet et de deux balles : une pour Bartholomew II, l'homme à qui il avait juré allégeance, et une autre pour Sanctis, fils aîné de l'Empereur de Saelys et en charge de négocier les termes du traité. Malgré la vingtaine de gardes en présence, "Panzer" fut en mesure de s'enfuir et de quitter la ville une fois son double assassinat accomplis. En fait, il n'y serais jamais arrivé sans l'aide de Parsa, second fils de l'Empereur, qui l'assista dans sa fuite en dirigeant les gardes sur de fausses pistes. Et tandis que "Panzer" disparaissait dans la nature, Parsa négocia une paix blanche entre les deux nations en épousant la princesse Firella, avec qui il avais déjà noué une relation secrète depuis longtemps.

Alaxar abandonna son faux nom et, durant deux ans, vécut en loup solitaire, enchaînant les petits boulots, principalement des escortes et des chasses à la prime. C'est au cours de cette errance qu'il trouva une étrange épée, démesurée et massive, mais qu'il pouvait aisément manier d'une main comme si elle ne pesait rien et il décida de la conserver. Mais ceux dont il avait brisé les rêves de retraite privilégiées avaient conservé une rancune tenace contre lui et mirent sa tête à prix. De nombreux chasseurs de primes et mercenaires tentèrent leur chance contre Alaxar, sans succès, car ce dernier commençait à développer un étrange sentiment de puissance et d'invincibilité alors qu'il portait sa nouvelle épée. Il élimina tous ceux qui se mesuraient à lui, ressentant une approbation grandissante venant de son arme à chaque nouvelle victime. Finalement, son ancienne unité soit envoyée pour l’arrêter, les chefs d'assassinat et de régicide lui étant imputés. Rain était l'arme psychologique idéale contre Alaxar, et ce dernier refusa à quatre reprises d'affronter ses anciens camarades, s'échappant à chaque fois. Il tenta de convaincre Rain par radio qu'il avais agi pour le bien du peuple de Korvana, mais Rain persista à le considérer comme le seul criminel de l'histoire, toute preuves de l'accord secret ayant été détruites avant qu'une enquête puisse s'ouvrir. Poussé dans ses derniers retranchements, agacé par le refus de Rain de le croire, et sentant une étrange présence dans la grande lame qu'il portait qui le poussait à réagir, Alaxar finit par passer à l'offensive. Il tendit une embuscade à ses anciens alliés qu'il élimina tous, un par un. Rain fut la dernière qu'il affronta car il restait réticent... mais quelque chose le poussait à croire que si il n'en finissait pas maintenant, elle reviendrais à sa poursuite. Alaxar n'hésita pas alors même que, de mémoire, son ancien capitaine avait toujours été meilleure escrimeuse que lui et cours d'un combat éprouvant, il pris le dessus, poussé vers l'avant par l'influence qui se dégageait de son épée. Il blessa Rain assez gravement pour la mettre à terre et tenta une dernière fois de la convaincre. Et face à un nouveau refus, Alaxar se résolut à couper court à de nouvelles poursuites en l’exécutant d'une balle dans la tête.

C'est par la suite qu'il comprit la vraie nature de son épée : non pas une arme enchantée, mais le vaisseau matériel d'un être différend. Un démon (Note hors-narration : dans ce monde, les démons ne sont pas foncièrement mauvais, ils sont juste attirés par des choses précises et existent avant tout pour vivre ou ressentir ces choses. Dans le cas présent, Svarog Jagganath est un des démons primordiaux -celui de la destruction- et le dévoreur d'âmes) qui souhaitait faire alliance avec lui. Naturellement méfiant, Alaxar se montra réticent, mais Svarog fut franc et honnête : ses termes étaient qu'Alaxar le laisse se repaître des âmes de chaque victime de son épée et continue sur la voie de la vengeance qu'il s'était tracée. En échange, il lui faisait don de ses pouvoirs lorsque le besoin s'en ferait sentir et lui laissait faire libre usage de l'épée, baptisée la Havoc Sword. Après plusieurs jours de réflexion, Alaxar finit par accepter le marché et sceller son pacte avec Svarog. Ensuite de quoi, il prit la nouvelle identité de Havoc et continua sa carrière, semant toujours plus de cadavre derrière lui. Havoc finit par devenir un nom connu dans les milieux de la pègre et des chasseurs de primes. Le nom d'un tueur sans pitié qu'il valait mieux ne pas croiser à moins d'être du bon côté de la justice. Les esclavagistes furent souvent ses cibles privilégiées, ainsi que les bandes organisées qui offraient plus de pitance à son sinistre allié.

Vers sa trentième année, Havoc fut approché par un groupe d'individu appartenant à une organisation appelée "Primo Genesis" qui cherchait à révéler le véritable potentiel des humains. Comme l'offre était bien payée, Havoc accepta et devint sujet d’expérience pour ce qu'on appela les "Perles A" (ou Perles d'Amélioration), qui étaient implantées dans le corps pour en augmenter les capacités et capables d'amplifier leurs effets au fil du temps, de la même façon que l'on fortifie un muscle en le faisant travailler. Malheureusement, ces perles impliquaient souvent des effets secondaires, impliquant la perte d'un sens ou de l'usage d'un membre ou autres dégâts physiologiques. Havoc s'en sorti stérile, ce qui ne le gênait absolument pas car il était plus fort sans le moindre handicap. En fait, il comprit au fil du temps que ces perles ralentissaient encore son vieillissement (déjà fort ralentis par effet vestigial de ses pouvoirs). Il découvrit ensuite que Primo Genesis utilisant un étrange système de portails expérimental que ses agents empruntaient pour aller chercher des "individus exceptionnels" ici et là sur d'autres mondes, connus ou non, souvent possédant des compétences exceptionnelles. Havoc compris qu'il s'agissait en fait de la création d'une armée de Super-soldats, théorie qui se confirma lorsqu'il rencontra l'Alpha Ayanami, clone artificiel -elle-même "trouvée" grâce aux portails- et coincée dans le corps d'une jeune femme d'une vingtaine d'années, modifiée en cuve pour être la stratège parfaite. Celle-ci avait compris que tous ces "êtres exceptionnels" n'étaient que des outils pour une bande de mégalomanes qui voulaient une armée invincible pour un objectif qu'elle n'avait pas envie de découvrir.

Ensemble, Havoc et Ayanami frappèrent les premiers et retournèrent les ressources de Primo Genesis contre eux. Face à la puissance brute de combattants dignes d'être légendaires et d'une stratège capable de venir à bout des meilleures défenses, le combat était conclus d'entrée et Svarog se régala d'un nouveau festin alors que Havoc massacrai jusqu'au dernier homme de Primo Genesis. Désormais sans véritable but, l'armée ainsi constituée passa par une longue période de concertation avant que l'Alpha n'en soit nommée leader et ne les mène vers un autre monde, du nom de Ventralis, ou elle instaura le début de son règne, nommant en même temps Havoc Chef Suprême de ses armées. Les deux chefs avaient une confiance absolue l'un envers l'autre et jetèrent en commun les bases d'un empire qui fut nommé Pacte de Diamant. Pour en assurer la sûreté autant interne qu'externe, Havoc créa les Jägdpanthers, une force d'élite indépendante et autonome dont les membres avaient pour crédo de réussir, seuls ou en petit groupes, là ou une armée entière échouerait. Bien entendu, il fut nommé à leur tête et il rassembla autour de lui onze autres membres exceptionnels de cette confrérie, formant avec eux la Légion des Douze. A leur tête, il mena les forces du Pacte au combat, enchaînant les conquêtes quand la diplomatie et la négociation ne suffisait pas à rallier de nouvelles terres, en suivant toujours une règle d'or : ne jamais faire de mal à un civil désarmé. Tout conquérant qu'il était, il ne devait pas se comporter en tyran ou présenter l'Alpha comme telle, mais prôner une unification de grande envergure.

"Je n'ai pas de famille. Juste une garce qui m'a jeté dans le monde avant de chercher à m'utiliser comme trophée et un triste général issu de la même mère... Mais ça ne fait respectivement de vous ni ma mère ni mon frère. Juste ceux à qui j'ai mis le plus longtemps à faire rembourser leur dette de sang."

C'est au cours de cette longue guerre d'unification qu'il tourna à nouveau le regard vers Antavalya... A ce moment-là, presque vingt années s'étaient écoulées mais il n'avais pas oublié son serment. L'Alliance s'était déjà fermement opposée au Pacte et les Spectromanciens avaient participé à plusieurs affrontements mais, grâce aux connaissances de Havoc leur monde était vulnérable. Il organisa un déploiement massif, visant directement la capitale, Ralya, qui fut encerclée par plus de 60 000 hommes et 3 000 pièces d'artillerie qui, au premières lueurs de l'aube, déversèrent une pluie d'obus sur la cité, forçant les Spectromanciens à effectuer une sortie suicidaire pour éviter d'être enterrés vifs sous les décombres et tenter de se défendre. Cependant, ces derniers n'avaient jamais été très nombreux et ils se battaient à 1 contre 100. Même leurs dons formidables ne leurs permirent de contenir un tel adversaire, d'autant que Havoc était en première lignes, massacrant tous ceux qui se présentaient (incluant plusieurs de ceux qui s'étaient entraînés à ses côtés à l'académie). Au cours de cette bataille, Havoc retrouva Lucina et Valke. Ces derniers, le reconnaissant sous son armure, le supplièrent de faire cesser les combats. Il fit la sourde oreille et les engagea dans un combat à mort, surclassant brutalement les deux combattants sous la puissance de Svarog qui se manifesta lors des combats, provoquant l'horreur de ses deux adversaires, qu'il n'eut que peu de difficultés à tuer l'un après l'autre. Lorsque les Spectromanciens furent éliminés jusqu'au dernier, Ralya fut rayée de la carte, écrasée par le pilonnage de l'artillerie, puis abandonnée. Sa vengeance enfin assouvie, Havoc se tourna alors vers d'autres possibilités de combat et la guerre d'unification qui continuait...

Récemment, Havoc s'est intéressé à nouveau aux portails utilisés par Primo Genesis. Peut-être y avait-il d'autres endroits à découvrir ? D'autres affrontements à livrer ? Après avoir programmé une expédition en slitaire pour que personne ne s'étonne de son absence, à tout hasard, il s'est engagé dans l'un d'eux...

Thème(s): (Viendra plus tard)

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